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Bad Taste

Publié le 25 juillet 2011 par Olivier Walmacq

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genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
année: 1987
durée: 1h30

l'histoire: Une petite ville côtière de Nouvelle Zélande est le théâtre d'une invasion extraterrestre. Les aliens ont décidé d'utiliser les habitants comme viande de premièer qualité pour leur fast-food spatial.

la critique d'Alice In Oliver:

Bad Taste, réalisé en 1987, est le tout premier film du néo-zéolandais Peter Jackson, bien avant que le cinéaste ne devienne le réalisateur que l'on connaît, responsable de grands projets, notamment la trilogie du Seigneur des Anneaux, sans compter le remake de King Kong en 2005.
Bad Taste est avant tout une série Z, réalisée avec les moyens du bord, soit trois francs six sous. Pourtant, ce film se révèle bien plus inventif que la plupart des blockbusters actuels.

En tout cas, pas question de ranger Bad Taste parmi les nanars, Peter Jackson démontrant une véritable inventivité.
D'ailleurs, Peter Jackson réitérera avec Meet The Feebles, puis, avec BrainDead, une autre péloche horrifique jouant largement la carte du gore et de l'humour noir. Même si Bad Taste reste une curiosité et une oeuvre méconnue, les fans du cinéaste le considérent aujourd'hui comme un film culte.

L'histoire est évidemment simpliste. Une petite ville de Nouvelle-Zélande doit faire face à une invasion extraterrestre.
Les aliens ont pris pour base une vieille demeure isolée et ont bien l'intention de kidnapper quelques êtres humains pour leur prochain repas, le but étant d'organiser un festin dans notre vaste cosmos.

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Vous l'avez donc compris: le scénario n'est pas vraiment l'atout principal de Bad Taste, l'intérêt reposant avant tout sur les séquences gores.
Peter Jackson en profite également pour jouer la carte de l'humour, via quelques gags potaches et hilarants. Et la formule fonctionne à merveille !
Pour le reste, Peter Jackson apparaît dans le film et doit composer avec un budget dérisoire. Pourtant, encore une fois, le cinéaste signe une péloche gore et horrifique des plus sympathiques.
Certaines scènes sont appelées à devenir des références, notamment celle où Peter Jackson dévore un cerveau humain à la cuillère.
Dans Bad Taste, tous les protagonistes en place sont écervelés, ou au mieux, idiots. C'est aussi l'esprit déjanté de cette série Z qui remporte une totale adhésion. Avec ce premier film qui, à la base, devait être un court-métrage, Peter Jackson montre déjà un énorme potentiel.
Le réalisateur confirmera les espoirs placés en lui bien des années plus tard avec la trilogie du Seigneur des Anneaux.

Note: 16/20


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