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REVIEW : Dirge, Elysian Magnetic Fields.

Publié le 28 juillet 2011 par Vargasama

Dirge

Elysian Magnetic Fields

Division Records (2011)

Voilà maintenant prés de 17 ans que Dirge explore différents mondes musicaux, allant du proto-noise au postcore en passant pas l’indus. Après quatre albums, les français de Dirge ont décidés de balayer quatre ans de silence de la meilleure manière qui soit, en sortant ce que l’on peut, sans rougir, appeler un chef d’œuvre, j’ai nommé « Elysian Magnetic Fields ».

Sortir un album de postcore est quelque peu devenu une mode ces dernières années. Ainsi nous avons eu le droit à une flopée de disques presque identiques les uns des autres. Mais quand Dirge décide de composer un album, faire du postcore ne leur suffit pas, il leur faut élever le genre, le rendre plus imposant, plus sombre, plus épique. Le fruit de ce travail se nomme « Elysian Magnetic Fields ».

Dés les premiers titres, on ressent cette sensation de grandeur dans les ambiances sombres, oppressantes, une musique sublimement triste, grandiose et puissante. A l’image des titres « Cocoon » ou « Elysian Magnetic Fields », nous nous enfonçons avec plaisir dans les nimbes les plus profondes, des titres longs, entrainants, hypnotiques qui nous guident vers un univers terriblement sombre.

There’s no hope to see the light anymore. But who cares, finally?

Les sensations et émotions qui émanent de l’album sont saisissantes, le genre de sensations que l’on ressent que rarement et uniquement face à ce style de musique imposante et magnifique.

Dirge ne fait pas que enchaîner les titres, ils nous plongent littéralement dans leur univers, au point d’en oublier ce qui nous entoure. Nous sommes enfermés dans une bulle, seul et content de l’être.

Et c’est surement ce qui impressionne le plus dans cet album.

Nous sommes bercés d’un côté par des nappes à la fois imposantes et célestes, par des ambiances sombres et travaillées à la perfection et de l’autre secoués, stimulés par un mur de son rageurs, de guitares acérées et de rythmique cataclysmiques, tels les titres « Narconaut » et « Falling ».

Nous nous enfonçons dans l’obscurité la plus totale, loin de toute lumière et finalement nous le faisons avec plaisirs. Telle est la sensation qui prédomine lors de l’écoute de « Elysian Magnetic Fields ».

Un album unique, un chef d’œuvre qui hisse Dirge aux côtés des plus grands que sont Isis et Neurosis et cela sans le moindre doute.

Honte à celui ou ceux qui passera à côté d’une telle merveille musicale.

Personnellement je n’aurai qu’un mot à ajouter : Merci.

Merci Dirge de nous prouver qu’il est encore possible de réaliser des œuvres d’une telle qualité …


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