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Une nouvelle réglementation pour le goji et les compléments alimentaires

Publié le 28 juillet 2011 par Hang

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L'industrie alimentaire va effectuer prochainement à un grand ménage dans ses étiquettes et supprimer plus de deux mille allégations de santé trompeuses ou mensongères, a annoncé, jeudi 28 juillet, la Commission européenne à Bruxelle.
 

"Réduit le taux de cholestérol", "solidifie les os", "facilite la circulation sanguine" : ces promesses ont fleuri sur les étiquettes des denrées alimentaires commercialisées dans l'Union européenne, mais beaucoup sont "trompeuses", a souligné Frédéric Vincent porte-parole du commissaire John Dalli responsable de la santé et des consommateurs.

La mention "anti-oxydante" sur les sachets de la baie de goji sera dorénavant beaucoup plus encadré.

Par contre la mention riche en vitamine C, n'est possible que si l'apport journalier en vitamine C est supérieur à 15 % des besoins journaliers. Exemple de goji riche en vitamine C, et ce grâce à l'apport de l'acérola.

EN ALIMENTAIRE, UNE ÉTIQUETTE SUR CINQ EST SCIENTIFIQUEMENT VRAIE


L'Agence européenne pour la sécurité des aliments (EFSA en anglais) a été chargée de rendre un avis sur ces allégations.

L'agence Européenne a achevé cet exercice et le verdict est sévère : sur les 2 760 allégations nutritionnelles étudiées, 510 seulement se sont avérées scientifiquement fondées.

La liste initiale comptait 44 000 allégation fournies par les Etats. Elle a été ramenée à 4 600 transmises à l'EFSA, puis réduite à 2 760 avec le retrait spontané de 300 allégations par l'industrie et la mise à l'écart de plus de 1 500 allégations de santé liées aux plantes qui seront examinées ultérieurement.

L'analyse par l'EFSA n'a pas porté sur les produits mais sur leurs composants dont les bienfaits sont vantés. "Le rejet d'une allégation ne signifie pas que le produit n'est pas bon, seulement que les promesses figurant sur l'étiquette ne sont pas correctes", a insisté Frédéric Vincent.

LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES DEVRONT DAVANTAGE CHOISIR LA BONNE ALLEGATION


La Commission européenne va préparer un projet de règlement sur la base des avis de l'EFSA.

Elle va le soumettre aux Etats et espère une décision en 2012. Une fois le règlement adopté, les industriels auront six mois poursupprimer des étiquettes les allégations de santé non validées.

La Commission s'est livrée à un exercice similaire avec l'industrie de la diététique et des compléments alimentaires, pour la contraindre à apporter la preuve scientifique des prétentions dont elle pare ses produits pour pouvoir les vendre.

Une proposition de règlement a été soumises aux Etats et au Parlement européen. "Il s'agit de réguler un marché actuellement opaque", ont souligné les services du commissaire John Dalli.

Pour en savoir plus sur les allégations de la baie de goji.

Pour retourner à la page d'accueil du goji.

Compléments d'informations sur les 3 sortes d’allégations

 

Trois types d’allégations seront autorisés sur les denrées alimentaires commercialisées dans l’Union européenne :

 

• Allégations nutritionnelles qui affirment, suggèrent ou impliquent qu’une denrée alimentaire possède des propriétés nutritionnelles bénéfiques particulières de par sa composition (valeur énergétique ou teneur dans un nutriment particulier). Exemples de ce type d’allégation : « source de », « sans », « riche en », « faible en » ou « à teneur réduite en » calories ou dans un nutriment en particulier.

• Allégations de santé qui affirment, suggèrent ou impliquent l’existence d’une relation entre, d’une part une denrée alimentaire ou l’un de ses composants et d’autre part, la santé. Ce type d’allégation précise la fonction physiologique d’un composant, comme par exemple « le calcium peut renforcer les os ». L’allégation doit être basée sur des données scientifiques généralement acceptées et être bien comprise par le consommateur moyen.

• Le troisième type d’allégation concerne les allégations relatives à la réduction d’un risque de maladie. Il s’agit d’allégations de santé qui affirment, suggèrent ou impliquent qu’une denrée alimentaire ou l’un de ses composants réduit sensiblement un facteur de risque de développement d’une maladie humaine. Par exemple, les phytostérols peuvent réduire le taux de cholestérol sanguin et atténuer ce faisant le risque de maladie cardiovasculaire. Pour la première fois, la mention des maladies sera autorisée sur les denrées alimentaires, mais uniquement après approbation de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (AESA).

Compléments d'informations  sur les profils nutritionnels et allégations nutritionnelles et de santé  

Les allégations sont formulées pour insister sur le fait que les produits présentent un bénéfice supplémentaire en termes de santé ou de nutrition. Dans la plupart des cas, les consommateurs pensent que les produits porteurs de certaines allégations sont meilleurs pour leur santé et leur bien-être. Toutefois, pour le moment, une denrée alimentaire qui est riche en matières grasses, en sel et (ou) en sucre peut quand même utiliser des allégations du type « riche en vitamine C« ou « riche en fibres », même si ses bénéfices globaux en termes de santé et de nutrition sont faibles.

 

Le Règlement vise à protéger les consommateurs contre des informations fallacieuses de ce type, en contrôlant les allégations nutritionnelles et de santé. Dans le cas des allégations de santé, ce contrôle sera exercé grâce à l’établissement d’une liste positive d’allégations dont l’établissement se fera en trois temps. Les États membres enverront d’abord la liste des allégations qu’ils considèrent comme valides, en fonction des données scientifiques généralement acceptées sur leur territoire de compétence (d’ici à janvier 2008). L’AESA évaluera ces allégations dans un délai de deux ans. Enfin, la liste acceptée des allégations de santé sera versée à un registre public. Pour l’approbation d’une nouvelle allégation de santé concernant une denrée alimentaire ou une boisson, le fabricant devra constituer un dossier, accompagné de tous les justificatifs qu’il présentera à l’AESA, laquelle suivra la procédure d’approbation. Pour les allégations relatives à la réduction d’un risque de maladie et les allégations portant sur la santé des enfants, des procédures plus complexes seront mises en place.

 

Le Règlement exige que la Commission Européenne établisse des profils nutritionnels qui correspondent aux critères que les denrées alimentaires doivent respecter avant de donner lieu à des allégations nutritionnelles ou de santé. L’établissement des profils nutritionnels repose sur l’avis scientifique de l’AESA. Dans un délai de 24 mois suivant l’entrée en vigueur du Règlement, la Commission consultera les différents intervenants et présentera des propositions de profils nutritionnels aux experts des États membres. Si ceux-ci sont d’accord avec les profils nutritionnels proposés, ils seront adoptés par la Commission et utilisés comme critères pour l’approbation des allégations.

 

Par dérogation et pour faciliter l’application de cette mesure, les allégations nutritionnelles sont autorisées dans le cas où un nutriment particulier excède le profil nutritionnel, pourvu qu'une mention portant spécialement sur ledit nutriment apparaisse à proximité de l'allégation, avec la même visibilité. Si deux nutriments ou plus excèdent le profil, aucune allégation nutritionnelle ne pourra être formulée.

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