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[Avis] Super 8 de J.J. Abrams une pointe de nostalgie dans les idées et les images

Par 3moopydelfy @3Moopydelfy

Il y a longtemps, les premiers films que j’ai vu se nommaient Goonies, E.T, Gremlins, Indiana Jones… Super 8 m’a donné l’impression d’un retour vers le passé, un retour vers une partie de mon enfance et mes premières découvertes cinématographiques des années 80 du haut de mes petites pommes. J.J Abrams le réalisateur des séries Alias, Lost et Fringe signe une histoire d’amitié, un amour naissant et une rencontre du 3e type.

Dès les premières scènes, une atmosphère old school,sans 3D s’installe. Super 8 sort entouré de gros blockbuster comme Transformers 3 et des super-héros X-Men, Captain America, Green Lantern, et j’en passe. Le récit mélange divers genres: comédie, récit initiatique, monster-movie, romance, thriller et drame famillial. Les différentes facettes m’ont séduites, même si je suis plus partagée sur le côté monster-movie avec la qualité du « monstre » visuellement j’ai pas du tout apprécié. Le choc du look moderne et de l’ambiance rétro des années 70/80, je n’ai pas accroché.

[Avis] Super 8 de J.J. Abrams une pointe de nostalgie dans les idées et les images

Niveau histoire: La bande des 4 copains m’a mis les Goonies en tête tout le long, avec leur caractéristiques propres à chacun des gamins, leurs blessures, leurs forces et leurs défauts. L’ajout de la touche féminine rend les rapports entre les garçons plus tendus, et apporte une touche toute douce, parfois bourrée d’émotions comme dans la cafétéria. Le destin de 5 adolescents ordinaires qui voient leur vie bouleversée par une collision extraordinaire.

[Avis] Super 8 de J.J. Abrams une pointe de nostalgie dans les idées et les images

Niveau effets spéciaux et images: ils sont spectaculaires. La scène du déraillement de train qui libère la bête met en tête les gros accidents d’avion (Lost est sont premier épisode vous reviendra peut-être en mémoire) ou les carambolages sur les autoroutes. Super 8 ne regarde pas sur les moyens mis en oeuvre pour présenter les événements. Les apparitions du « monstre » ou de la force mystérieuse, du pouvoir étrange qui fait fuir tous les animaux, si vous êtes rentrés dans le film, vous feront sursauter. Ou alors, c’est juste moi qui est frissonné à ses plans (j’ai plus réagi aux suggestions qu’aux gros plans, je l’avoue).

[Avis] Super 8 de J.J. Abrams une pointe de nostalgie dans les idées et les images

Niveau acteurs: Les interprétations qui m’ont le plus marquées sont celles de Joel Courtney et Elle Fanning. Ils m’ont bluffés, littéralement, les échanges, les sourires et les attitudes des deux adolescents transposés dans les années 70′s loin de leur époque sont mis en scène avec talent. Ils brillent à l’écran. Les deux amoureux sont au centre de l’histoire, chacun ont perdu leur mère, ils sont élevés par leur père qui tentent de les protéger sans forcément réussir à se montrer autrement que distant. Même si Kyle Chandler (Demain à la une) et Ron Eldard dans leur rôle de père protecteur, s’avèrent magnifiques à chacun à leur façon. Leur amour paternel les enferme tous les deux dans une attitude solitaire. Ils sont bouleversants, chacun a perdu un être cher, et tente de protéger celui qu’il leur reste. Les événements chamboulent les attitudes de chacun, certains se dépassent, d’autres s’ouvrent au monde… et découvrent que les hommes n’ont pas toujours de bonnes idées.

En résumé: Un retour en arrière, un bond vers les Goonies, les Gremlins, E.T., Indiana Jones et tous les autres films des années 80. Super 8 est rempli de clins d’oeil aux longs métrages dont plusieurs de Steven Spielberg. J.J Abrams est fan, ça se sent. Beaucoup le reprocheront ce côté, rien d’innovant, juste des émotions, une belle histoire. Un bain d’enfance avec sa nostalgie, du grand cinéma sans 3D avec des acteurs somptueux. Mon bémol est la bestiole. J’ai rigolé, j’ai eu peur, j’ai frissonné, j’ai vibré , j’ai voulu me joindre à la bande de gamins, pour moi c’est une beau moment de science fiction d’un autre temps.

Note: 9/10

Psst: Ne partez pas pendant le générique, une surprise vous attend!

Public: dès 9 ans.

3 Moop raisons de voir Super 8:
Nostalgie des trentenaires des films de leur jeunesse
Des acteurs somptueux: Joel Courtney et Elle Fanning
Le mélange des genre cinématographique

3 Moop raisons de fuir Super 8:
Le côté science-fiction avec la bestiole extra-terrestre
les nombreux clichés aux films des années 80.
Le style rétro

Merci au club 300 pour cette belle découverte en avant-première.


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