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FIB 2011: Vendredi, Elbow + The Strokes + Friendly Fires (part. 3/4).

Publié le 31 juillet 2011 par Ninasheffield

Dear Music lovers.

Voilà la 3ème partie sur 4 de mon récit du FIB.

Vendredi, c’est le jour le plus attendu. Rappelons-le, le Festival International de Benicassim a été l’une des toutes premières dates annoncées pour les Strokes en 2011. Imaginez donc le nombre de fans inconditionnels (moi parmi le lot) se jetant sur les places après une telle annonce ! D’ailleurs lorsque vous demandez à un fibber, pour qui est-il venu, il y a 90% de chances qu’il vous réponde « the Strokes » (i.e. mon voisin de tente originaire de Singapour, 11000 km de parcours pour la bande à Casablancas). Je ne vous parle même pas du nombre faramineux de tshirts the Strokes que j’ai pu croiser.

Vendredi, donc, au réveil d’une nuit très courte, je n’ai même pas le temps de rager contre le sauna qu’est devenu ma tente, ou ma voisine qui jaquasse, haut et fort, dans son dialecte, à une heure aussi matinale (8h30/9h), que des frissons me parcourent le corps et mon rythme cardiaque s’emballe. Au loin, j’entends plus que distinctement, les riffs de Reptilia. Les Strokes, qui ne débuteront leur set que vers 00h45 ce soir là, sont déjà en train de faire leur soundchecks. Je ne pense pas qu’il y ait de meilleure façon de commencer une journée, et cela battait définitivement tous les matins de Noël que j’ai connus ! Finally. Enfin. Les Strokes en live le soir même. L’émotion est forte et tout le camping est en effusion.

C’est mon premier concert des Strokes, et comme les 3/4 des fibbers, je suis déterminée à avoir le frontrow pour mon groupe favori. J’ai évidemment attendu devant les portes pour l’ouverture, et pris part à la course hors d’haleine qui s’est ensuivie. Mission accompli: 1er rang, un peu excentrée vers la gauche (côté Nick Valensi). Je ne quitterai donc pas la scène principale. Et je ne peux pas dire que cela soit sans aucun regret.

Les organisateurs du FIB ont littéralement fait n’importe quoi au niveau de la programmation. Les choix entre les différentes scènes étaient toujours cornéliens ! En choisissant de ne pas me détacher de la scène Maravillas ce vendredi soir, j’ai du sacrifier The Paris Riots, Herman Dune, The Stranglers, James Murphy de LCD Soundsystem sur la scène Fiberfib.com; et the Undertones (à qui l’on doit TEENAGE KICKS!) et the Morning Benders sur la scène FIB club ! Encore une raison de maudire les organisateurs.

Entre 19h et 21h15, j’ai le droit à Atom Rhumba et Nudozurdo. Je ne me souviens de ces deux noms que parce que j’ai conservé le programme, mais en réalité je ne retiens que le fait que ces sets m’ont semblé durer une éternité, tant j’étais dans l’expectative de la suite. Il m’est donc impossible de vous dire en quoi c’était bon, en quoi c’était mauvais.

21h45: Brandon Flowers. C’est le chanteur des Killers. Je n’ai jamais porté attention à son projet solo, je le découvre donc en live. C’est assez cool. Une véritable atmosphère « Peace and Cool », dirons-nous, est créée, avec un grand coucher de soleil peint en toile de fond, et des lumières blanches ressemblant à de grandes bougies. Brandon Flowers, élégant ce soir, se donne beaucoup sur scène et cela fait plaisir! Il terminera son set en reprenant Mr Brightside des Killers. Il n’aurait pas pu davantage me ravir, je suis une grande fan de cette chanson. A ce que j’ai pu voir, les milliers de personnes autour de moi aussi.

FIB 2011, Benicàssim Recinto = Venue

23h15: Elbow ! Un très très très très beau concert. J’ai toujours été émerveillée par les chansons du groupe. Le mot « fabuleux » prend tout son sens lorsqu’on écoute Elbow. Il est amplifié lorsqu’on les voit en live. Je peux aisément caser ce concert dans la catégorie « concerts de ma vie », groupie que je suis. Je souris toujours lorsque je repense à Guy Garvey, ne cessant, durant le set, de demander à la foule « are you all okay?« , ainsi que d’être « kind to each other« , et de « step back » pour que tout le monde puisse respirer. Je le revois aussi dire et redire « So Beautiful! » lorsqu’il s’émerveille de la foule, dont les bras ne font plus qu’un mouvement au rythme de Lippy Kids. Cet Homme, à la voix tout simplement magique, est une sorte de bisounours.

FIB 2011, Benicàssim Recinto = Venue

Finally : the Strokes. Mon premier live des Strokes. Je suis au frontrow, non loin de Nick Valensi et ils attaquent avec NYC Cops ! Comment mon coeur n’a t il pas pu lâcher? Inutile de vous dépeindre l’agitation frénétique de la fosse, mais inutile également de vous dire que tous se sont calmés lorsque les Strokes nous interprété You’re so Right. En dehors de ce déchet issu du 4ème album, la setlist (voir) est  loin d’être décevante. Même si l’on regrette l’absence de Vision of Division ou Heart in a Cage, Reptilia et Juicebox, fidèles à elles même, embrasent tout, et Under Control est époustouflante.

Malheureusement, les membres du groupe sont très « statiques ». On est plus qu’heureux de les voir revisiter les 3 albums avec lesquels ils nous ont fait vibrer début des années 2000, mais le show reste assez « fade », surtout en comparaison avec Elbow, juste avant, et Friendly Fires, juste après. Dommage pour le visuel plutôt réussi (des angles blancs et des jeux de lumières bien placés et biens rythmés, ainsi que des jeux électroniques géants tels que tetris et packman en arrière plan), les rumeurs de tensions au sein du groupes apparaissent bien fondées.

De manière très puérile, je conclurais ceci par: « qu’importe, ce sont les strokes ! ».

The Strokes @ FIB 2011, Benicàssim

Malgré la chaleur, pas une seconde Julian n’a retiré son perfecto.

Cloturation du concert avec les agités de Friendly Fires. Je quitte le Frontrow pour apprécier leur set depuis les écrans géants. Je ne veux pas être compressée pour pouvoir danser comme une furie, car pour Friendly Fires  je suis définitivement obligée de danser comme une furie. J’aime beaucoup la fraîcheur des morceaux de ce groupe. Le chanteur, malgré une chemise monstrueuse, communique à la foule euphorie et survoltage. De la où je suis, j’ai plus l’impression d’être sur un dancefloor que dans une fosse, mais ce concert me permet de largement relativiser celui des strokes, juste avant.

Friendly Fires @ FIB 2011, Benicàssim

4ème (dernière) partie du récit >>


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