Je me suis lancé dans la mise au point de mon programme d’électeur en 7 catégories. Les origines : mon intérêt pour mon pays, son avenir ; mon scepticisme face à nos hommes politiques, leurs partis ; la volonté de ne pas voter en réaction à des propositions mais en référence à des attentes.
Au fil des semaines, du temps disponible pour l’exercice, je découvre la difficulté à structurer un cahier des charges électoral. Sur de nombreux sujets, je suis incompétent. J’ai peu de références. J’ai du mal à qualifier mes attentes.
Voter c’est choisir en méconnaissance de cause
Je perçois la diversité des enjeux, leur complexité.
Pourtant dans quelques mois, j’irai déposer mon bulletin. Je le ferai de manière semi-éclairée. Voter, c’est synthétiser une analyse plus ou moins poussée par la désignation d’un candidat. Voter, c’est décider.
Toute décision supporte sa part d’inconnu. Je vais chercher à la diminuer. Elle restera importante, du fait de ma méconnaissance, et aussi l’imprévisibilité de l’élu.
Croire dans le bon sens
Avec mon programme d’électeur, je suis confronté à la complexité des sujets à traiter.
L’expérience montre que face à des problèmes élaborés, il faut alterner connaissance et prise de distance. Souvent l’œil neuf, incompétent, permet la bonne prise de décision.
Souvent la philosophie de comptoir, le café du commerce sont empreints de pragmatisme.
Pour ne pas s’en remettre totalement à la science des technocrates, accompagnateurs des hommes politiques, il faut donc avoir confiance en notre bon sens.
Il faut placer ses attentes aux niveaux de synthèse. Eventuellement, les compléter à un niveau de détail. Mais pas trop.
Le moment venu, je confronterai ces attentes générales avec les grandes lignes des programmes et parfois leurs détails.
J’accepte donc mon incompétence. Je la revendique. Je retourne formuler mon programme d’électeur.
A bientôt.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble