Magazine Cinéma

Reflexions sur de la cinématographication

Par Munch

Two Guys And A Girl And A Pizza Place : La 2e saison de ce sitcom qui nous aura donné Ryan Reynolds, nous donne également Nathan Fillion dans un petit rôle certes, mais un rôle récurent. La seconde saison se concentre un peu plus sur des histoires d’amour où nos 3 protagonistes en voient de toute les couleurs. Toujours aussi drôle, ce sitcom est un bon divertissement. À la 3e saison, Fillion est devenu un personnage pricipal et plus rien ne se passe dans le restaurant de pizza. Ils auraient pu changer le titre pour Three Guys And a Girl and An Appartment.

The Man From Hong Kong : Classique australien, ce film policier à vraiment mal vieilli au point de vue des scènes d’action mais il peut se vanter d’avoir inspiré Die Hard pour la scène où John Maclane se lance en bas du Nakatomi Plaza attaché à un boyau d’incendie. Comme son titre l’indique, ce film traite d’un homme qui vient de Hong Kong, un policier, qui vient enquêter sur un réseau de drogue chinois à Sidney dirigé par un jeune Sammo Hung portant fièrement la coupe de cheveux de René Simard. C’est vous dire si l’impact du jeune Simard à vraiment touché toute la planète. Tout ça ressemble bien sûr à Beverly Hills Cop mais 10 ans plus tôt et beaucoup moins drôle. Un policier hirsute ressemble à Jack Black, Georges Lazenby (James Bond) semble tout doit sortie d’un film porno 70’s avec sa moustache et ses sofas en cuir orange, une poursuite à pied dans les rues de Sidney Point-Break-style, de mauvais explosions, bref, un bon divertissement.

The Giant Claw : The Giant Claw est un film de série-B où un aigle géant mutant s’attaque aux humains. Un peu comme Q – The Winged Serpent mais en beaucoup moins bon. L’aigle mutant géant est en caoutchouc et ses ailes sont attachés à des ficelles mais comme il est géant ce sont de longues et grandes ficelles... je pense.

Megaforce : Hal Needham est une légende à Hollywood en tant que cascadeur. Smokey and The Bandit ou Cannonball Run mettent en scène des poursuites de voitures et des accidents, ce à quoi Needham excellait. Needham, entouré de 4 autres scénaristes à décidé de faire un gros film d’action futuriste dans le désert, sans voiture. Wrong! Un protagoniste sans charisme ressemblant à un membre des Bee Gees, une histoire incompréhensible, une cinématographie déficiente (tout est un peu rouge) des costumes embarrassants, une actrice choisi pour sa beauté et non pour son habileté à parler anglais, etc...

Les Petits mouchoirs : Les Petits mouchoirs c’est 140 minutes d’acteurs français au sommet de leur forme. C’est un plan-séquence d’ouverture pour montrer que Canet est sérieux et c’est une chanson après l’autre du Top 40 pour montrer que Canet est mélomane et ne croit pas en ses acteurs ou son auditoire. Canet se permet donc d’expliquer à l’aide de chansons, comment le spectateur doit se sentir tout en pensant que ses acteurs ne peuvent jouer les émotions qu’il veut démontrer. Les Petits mouchoirs fonctionne grâce aux acteurs qui jouent des personnages vivant et non des stéréotypes. De plus, Canet ne sent pas le besoin de vouloir nous faire la morale ou de faire un film qui décrit « sa génération ». Bien que la plupart des dénouements soit très cinématographiques enlevant un peu le côté réaliste et que la finale semble plaquer là comme si elle venait d’un autre film moins bon, le film se laisse regarder et n’est pas trop chiant

Just Go With It : Bien que le film soit une comédie, il y a quelque chose dans la prémisse qui ne fonctionne absolument pas. Il faut suspendre son incrédulité pour croire qu’Adam Sandler peut coucher avec plein de jolies filles. Même s’il utilise un stratagème pour les amener dans son lit, Sandler n’a tout simplement ni le corps, ni le charme ni le visage de l’emploi. Autrement dit, Sandler est loin d’être un beau gosse, alors de croire qu’il peut se farcir autant de poulettes, puisqu’il choisi toujours de très jolies femmes, est d’un ridiculisme ridicule. De croire que Brooklyn Decker peut tomber en amour avec Sandler en l’espace d’une nuit est aussi très tiré par les cheveux. Il est aussi ridicule de croire que Jennifer Aniston qui est très belle en bikini, soit plus canon que Brooklyn Decker et ce n’est pas une question de craque de seins. Même Nick Swardson n’est pas drôle c’est vous dire à quel point ce film est une perte de temps sauf bien sûr si vous aimez les hanches de Nicole Kidman qu’elle bougent de façon sexy dans une scène de danse soporifique.

Midgets vs Mascots : Oui ce film existe et je l’ai écouté pour vous, question que vous puissiez passer 90 minutes à faire autre chose de plus constructif comme éplucher des patates ou coller des timbres. Faux documentaire, ce qui n’est jamais un problème si on s’appele Christopher Guest et que nos acteurs peuvent jouer, Midgets vs Mascots n’a rien de tout ça. Il s’agit d’un faux documentaire white trash très vulgaire du genre inceste-pipi-caca avec des blagues idiotes ou mal dévelloppés. Les acteurs sont de très bas niveau et avoir Gary Coleman ou Ron Jeremy ou bien même le nain qui ressemble à Peter Dinklage n’est pas un gage de qualité mais plutôt de la paresse humoristique. C’est un peu comme si on avait voulu faire un croisement entre Chris Guest et John Waters avec l’humour « couilles-poilus » de Danny McBride mais en n’ayant ni le talent, ni la vision de comment on fait rire et/ou de comment on fait un film et/ou un docuentaire et/ou un faux-documentaire.

Chained Heat : Film de femmes en prison, Chained Heat est donc remplie de poitrines dénudées, de scènes de sexe et/ou viol et de la violence inutile.

Death Before Dishonnor : Film de guerre très violent à-la-Rambo mais avec des acteurs bidons. Le film ressemble vraiment à quelque chose que Chuck Norris ou Sylvester Stallone auraient refusé. Les producteurs ont décidé d’aller de l’avant en faisant le film quand même soit en se disant que Fred Dwyer deviendrait le prochain Gary Daniels ou le prochain Thomas Ian Griffith ou que le racisme et le patriotisme qui se dégagent du film allait en faire, pour sûr, un succès. C’est un peu comme Commando mais en beaucoup plus sérieux.

Dracula vs Frankenstein : Ils ne se battent pas vraiment ensemble. C’est un peu comme s’ils existaient dans la même réalité mais qu’ils vivaient leurs aventures chacun de leur côté, assez platement d’ailleurs.

Pranks : Film d’horreur à petit budget extrêmement mal filmé et beaucoup trop sombre.Ce qui n’est pas tout à fait un problème mais comme le film est mauvais, on a pas le goût de plisser les yeux pour voir ce qu’il s’y passe. Filmé mollement dans la cave d’une école, ce simili-classique est un pur ennuie pelliculé. La finale est prévisible et mal mise en scène pour être prenante d’autant plus qu’on y voit pas grand chose parce qu’il fait assez noir. Les acteurs sont à la limite du sans talent et les meurtres n’ont aucune éfficacité cinématographique tellement le montage n’est pas au point.

Vampirella : Vampirella est une honte cinématographique. Probablement la pire adaptation d’un comic book (oui, pire que le Captain America d’Albert Pyun ou le Punisher de Mark Goldblatt…ou Jonathan Hensleigh…ou Lexi Alexander ou le Man-thing de Brett Leonard). Le costume de Vampirella est en plastique et est loin d’être sexy. Talissa Soto est terrible dans le rôle titre mais pas autant que Roger « chanteur de The Who » Daltrey dans le rôle du méchant. Les effets spéciaux sont dignes de Martin Gamal et le récit ne va nul part vraiment rapidement. Pour les fans de Twilight seulement, puisqu’ils aiment les merdes vampiriques bidons.

Mordum : Un autre film qui fait partit des August Underground, cette merde cinématographique n’est vraiment pas pour les cœurs sensibles. En fait, ce film n’est pour personne. Je ne veux pas connaître quelqu’un qui apprécie ce genre de films.Je ne veux pas connaître quelqu’un qui connaît quelqu’un qui apprécie ce genre de films. Tout comme les autres films de la série, le film est un POV tourné en vidéo d’un dude et ses amis qui s’amusent à tuer des gens dans leur sous-sol pour ensuite vomir, uriner ou chier sur les cadavres avant, bien sûr, de les sodomiser. Seins coupés, gorges tranchées, excréments sur les murs et enguelades n’auront jamais été aussi pénible à regarder, sauf bien sûr la scène où un gars sodomise le corps d’un enfant mort depuis plusieurs jours de façon réaliste.

Don’t Go In The House : Film d’horreur assez malaisant qui met en scène un homme troublé qui invite des filles à la maison pour les séquestrer et les passer au lance-flamme. Métaphore sur la vie, ce beau film de… non je blague. C’est un peu comme un remake de Psycho puisque l’homme troublé garde le cadavre de sa maman à la maison et celle-ci lui parle télépathiquement. En fait, il fait de la projection puisque sa mère, jadis, aimait bien lui brûler les bras sur les ronds du poèle. Si Aurore, n’était pas morte au bout de ses blessures, elle aurait probablement tourné comme l’homme troublé de ce film.

Chaos : Chaos est un remake non avoué de The Last House On The Left mais ne le dite jamais au réalisateur de ce film puisqu’il voudra se battre avec vous. C’est dumoins ce qui est arrivé avec Vern et Roger Ebert. Ebert à détesté le film alors David Defalco l’a insulté pour ensuite s’expliquer devant la caméra (un des suppléments du DVD) pour réfuté les commentaires de Ebert. Peine perdu puisque Defalco et son producteur passent pour deux idiots qui n’ont aucun argument solide. Defalco s’en est pris ensuite à Vern en lui demandant de se battre avec lui sur le ring (Defalco est un lutteur lorsqu’il ne tourne pas des films bidons). Devant le refus de Vern et sous sa pluie d’insultes subtiles, Defalco a fini par avouer que Chaos est bel et bien un remake non-avoué du film de Craven… mais en crissement moins bon. Pas que le film de Craven soit un chef-d’œuvre mais il y a une urgence, un message quelque chose de choquant dans sa dégueulasserie alors que Chaos ne veut que choquer sans jamais y parvenir.


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