Magazine Cinéma

Pale Rider, le cavalier solitaire

Publié le 03 août 2011 par Olivier Walmacq

Pale Rider, le cavalier solitaire

L'histoire: Le puissant Coy LaHood et ses hommes de main maltraitent les chercheurs d'or. Arrive alors un prêtre, qui va riposter face aux bourreaux...

La critique d'Alice In Oliver:

Ne l'oublions pas: l'ami Clint Eastwood a été bercé aux westerns durant son immense carrière. D'ailleurs, l'acteur sera largement influencé par les films de Sergio Leone. Il n'est donc pas étonnant de voir Clint à la fois devant et derrière la caméra de Pale Rider, le cavalier solitaire, réalisé en 1985.
Le début de ce western laisse présager du pire. En effet, le film commence par l'arrivée d'un pasteur (Clint Eastwood) dans une petite communauté, qui vient prêter main forte à quelques chercheurs d'or face à un puissant promoteur.

On craint alors le western à la moralité douteuse. Encore une fois, Clint Eastwood incarne un pasteur. Mais le film évite le piège du film religieux, catholique et donneur de leçons, typique d'une certaine mentalité WASP.
Dans Pale Rider, ce n'est pas la religion ni la foi qui vont amener les hommes à se battre contre quelques voyous, mais la détermination d'un pasteur, ce dernier symbolisant un nouvel espoir et encourageant la rébellion.

Très vite, Clint Eastwood abandonne sa soutane pour affronter les bandits. Comme l'indique le titre du film, cet homme est un cavalier solitaire mais aussi un tireur d'élite. Pour la bande de malfrats, il faut absolument éliminer ce pasteur, devenu trop gênant. Leur chef engage alors un shériff, qui débarque avec ses sbires dans la communauté.

Encore une fois, Clint Eastwood incarne un personnage énigmatique, froid, monolithique mais d'une redoutable efficacité lorsqu'il s'agit d'utiliser le révolver. Pale Rider est l'avant dernier western réalisé par Clint Eastwood.
La formule fonctionne plutôt bien. Pale Rider est un western de bonne facture, mais qui souffre d'un scénario un peu trop classique pour susciter une totale adhésion. Ensuite, malgré certaines qualités évidentes (par exemple, le final est vraiment réussi), Pale Rider n'arrive pas non plus à la cheville de certains classiques très connus. Inutile de le comparer à Mon nom est personne ou encore à Le Bon, la Brute et le Truand.
Avec Pale Rider, Clint Eastwood renoue avec le héros solitaire, ce dernier donnant une leçon à lui tout seul à toute une bande de malfrats.

Note: 14/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines