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Happy Happy d'Anne Sewisky

Par Catherine93

On ne peut s'empêcher de penser au drame qui vient de secouer la Norvège lorsque l'on voit le petit Theodor jouer à l'esclavagiste sadique avec le fils de ses voisins, un petit Africain adopé par un couple de bobos venu se perdre dans le sud de la Norvège. Cette rencontre qui oscille constamment entre le rire et les larmes va remettre chacun à sa place, révéler les frustrations sexuelles et affectives. Kaja est une adorable prof de collège qui n'a pas été touchée par son mari mutique depuis plus d'un an. C'est un homme borné, cruel avec elle et pas du tout démonstratif. Que signifie donc cette si longue abstinence? Il est peut-être un peu trop tôt dans le film mais on soupçonne la réponse. Chaleureuse, ayant un besoin éperdu d'amour, Kaja craque lors d'un jeu et séduit dans la salle de bain, l'époux de la voisine. Commence alors une romance qui libère la jeune femme sous les yeux ébahis de son fils Theodor. Et petit à petit, le vernis craque. Eirik se dévoile et lors d'un jogging, tente d'embrasser l'amant de sa femme: nous avons là la réponse à son abstinence. C'est un homosexuel refoulé capable de dire de véritables saloperies à sa femme. Le film ne sombre pas dans le mélo tragique. Nous sommes plutôt dans une comédie réaliste où finalement, chacun s'est trouvé. A noter aussi la somptuosié des paysages norvégiens qui participe du plaisir que l'on a de voir ce film.


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