L'art africain et sa promotion: Initiative "Palabres autour des arts"

L’art est le parent pauvre de la culture télévisuel du 21e siècle. C’est connu, c’est admis, c’est un fait. Tentez donc de faire des statistiques sur les temps d’antenne des sujets liés à la culture sur les médias populaires – télés et radio – et vous verrez bien que je ne fais qu’enfoncer les portes ouvertes en disant que les médias snobent le sujet "art".
Mais attention, prenez le soin d’exclure de ce constat, la musique, car il semble que pour nos "journalistes" et autres pontes de la diffusion de contenu, l’art se limitât au frétillement de Do Ré Mi, mis bout à bout de façon plus ou moins harmonieux. Loin de la musique, point d’art. Ou si peu.
Pire. Si je modifie légèrement mon propos en disant "L’art des cultures africaines est le parent pauvre de la culture télévisuel du 21e siècle", j’atteins presque une valeur de certitude de 99 % dans mon axiome. L’art africain est à l’image de ces petits talibés que l’on s’est habitué à côtoyer, mendiant dans les rues de Dakar, et qui nous sont devenus transparents. De temps à autres, une bonne âme lui donne une petite piécette sous forme d’article sur un quelconque média Web ou – miracle – une émission télévisuel sur un anonyme canal Hertzien.
J’exagère à peine.

Las de se plaindre, et d’entendre les jérémiades des éternels plaintifs, de plus en plus de gens prennent l’initiative et lancent des projets visant à rendre plus visible la richesse artistique africaine. "Si personne ne parle de l’art que vous aimez, vous n’avez qu’à le faire vous-même", telle est le mot d’ordre que se sont donné un nombre de plus en plus croissant de personnes qui font, avec les moyens du bord, la promotion des arts deS AfriqueS.

Le concept des soirées " Palabres autour des arts " entre dans ce cadre. Des rencontres d’une heure, découpée en trois moments forts :

"Sous l’arbre à palabres, des récits" où des chroniqueurs discutent des arts issus des Afriques (Afriques, Antilles, Amériques…), en se focalisant notamment sur les littératures, les arts de la scène, les arts de la représentation (peinture, sculpture, mode).
"Artiste(s) palabreur(s)", pour la seconde partie, qui voit un ou deux artistes conviés à présenter leur travail, à en faire la promotion.
Et enfin,
"Piment dans la bouche des palabreurs", est un moment de discussion, ouvert entre les invités et les personnes du public sur un thème plus ou moins léger et touchant leS AfriqueS.

C’est dans cette troisième partie de ces rencontres que L’amoureux lambda - de littérature - peut intervenir. L’esprit de ces rencontres est entièrement tourné vers la liberté de ton, le respect des autres, l’humour et le second degré.