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Batman Begins

Publié le 30 juillet 2011 par Mg

Critique publiée en premier lieu sur www.onlike.net le 21 Juin 2005.

Le retour du Dark Knight, dans toute sa splendeur! Splendeur sombre certes, où le traumatisme de la mort des parents Wayne allié à une profonde colère plongera le « prince de Gotham », soit Bruce Wayne, dans une quête de justice. Batman Begins nous ramène aux origines de la saga, se plaçant expressement avant les films de Burton et Schumacher.

Tout rappelle enfin les bandes dessinées d’origine : l’influençe de Year One est indéniable dans la relation Gordon/Batman. Poussant plus loin, l’esthétique globale, l’histoire qui s’équilibre entre combats et réflexions sur le personnage ( sans doute le film poussant le plus loin les idées sur la psychologie de Bruce Wayne, sa double identité, … ce qui le rapproche du premier Spider-Man, pour les références récentes ), le style des combats et les plans de Christopher Nolan ( The Following, Memento, Insomnia ) rendent enfin hommage aux inspirations des comics. Par ailleurs, la deuxième partie du film fait très Détective, alors que la première partie relate les origines du personnage, une partie quelque peu inédite par rapport au matériel de départ.

Où l’on suit tout d’abord Bruce Wayne qui parcourt le monde pour assouvir sa colère, suite à l’impossibilité de se venger ( l’assassin de ses parents a été tué.. ). Sur sa route, il croise un certain Ducart, allié de Ra’s Al Ghul, qui l’entraîne au bénéfice de la Ligue des Ombres, qui fait la justice à son goût. Mais Bruce Wayne ne veut que la justice, pas imposer sa loi. Il quitte la Ligue et revient à Gotham, devenu l’empire du crime. Sur place, il retrouve son amour de jeunesse ( sniff.. ), beaucoup de criminels, un empire économique, de nouveaux joujoux, et l’Epouvantail. A ses trousses, la Ligue..

Nerveux, sombre, non sans ironie et avec une esthétique toute nouvelle, Batman Begins renouvelle le genre Batman, et relance sans nul doute la saga. Bien loin des vrombissants Burton ou des kitchissimes Schumacher, Nolan impose sa vision du personnage, en cela aidé par un scénario bien ficelé de David Goyer ( la trilogie Blade… ). Les pierres de la légende Wayne sont posées, le final permet même d’envisager une suite autrement plus séduisante ; manoir détruit à reconstruire, justicier en devenir, .. tout est possible!


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