Pour les amateurs d’étiquettes et autres journalistes – Oh la la ! – citons en vrac les Talking Heads et Metronomy, Devo et Animal Collective, sans oublier les Rita Mitsouko pour le côté bidouille inspirée en binôme. D’ailleurs, les chansons joliment glam de Oh la la ! sont nées de la collaboration entre Natasha et son alter-ego bassiste Benjamin Lebeau, pointure es-machines et membre de The Shoes qu’elle a rencontré trois ans plus tôt, en 2007.
Quant aux textes… Oh la la !, les paroles que chante Natasha ! Elles sont en français la plupart du temps, et elle n’y va pas de main morte : « Fous le camp de là » par ici, « Fais pas ta pute » par-là, autant dire que l’auditeur se fait sacrément chahuter. « Les paroles expriment un point de rupture », explique la parolière. « Mais avec humour: je ne me prends surtout pas au sérieux ! »
Quiconque a un jour vu Natasha sur scène, par exemple avec les AS Dragons dont elle fût la front-woman pendant quelques années lors de la décennie précédente, s’est interrogé : entre Fantômette et Nijinski, cette danseuse de formation, qui comme Madonna a fréquenté l’école de Martha Graham à New York, déploie sur les planches une fascinante animalité toute en sauvagerie espiègle et ambivalence sexuelle rare –de celle qui fait les grands performers.
Et comme dirait la groupie qui se cache en nous : Oh la la ! la tuerie !
Voici quelques photos lors de leur passage au Festival Fnac Live le 23 juillet :
[Show as slideshow]Crédit Photo : Agathe Kipienne