Écrit par Cameroon Tribune
La formation qui se poursuit a démarré le 15 avril dernier. Trois mois après, le Haut commandement a jugé que les intéressés étant parvenus à surmonter une multitude d'épreuves, étaient aptes à embrasser une carrière militaire. Bras levé et genou à terre face au drapeau national, ils vont réaffirmer leur engagement, leur patriotisme et leur loyalisme envers les institutions de la République. Et parce que ce serment vaut en particulier soumission totale, justement à la République et à ses valeurs, le chef de bataillon Martin Nsomo Mvomo, Commandant du Centre d'instruction de Djoum, leur prescrira d'aimer, de servir et de défendre le Vert-rouge-jaune jusqu'au sacrifice suprême. « A partir de ce jour, vous êtes devenus des soldats de la République », martèlera, quant à lui, le général Mpay. Dans sa brève allocution. Il va survoler le parcours historique du Cameroun contemporain et ce, pour bien souligner la place et l'importance capitale des institutions au centre desquelles se trouvent le chef de l'Etat, chef suprême des Armées. Pour l'accomplissement efficace de sa mission, il a besoin « de s'appuyer sur une armée forte, disciplinée et loyale », ajoutera-t-il en substance. Après l'hymne des recrues, un défilé militaire sous les ordres du lieutenant Eboto, commandant des troupes, viendra ponctuer cette belle cérémonie qui s'est achevée en apothéose par un cocktail offert en la salle du soldat en l'honneur des heureux élus du jour. Aux nouveaux soldats, il reste à présent à subir deux mois de formation élémentaire de spécialité, à l'issue de laquelle ils seront appelés à servir sous les drapeaux. Créé en 1986, le Centre d'instruction de Djoum, dont les capacités et les infrastructures n'ont jamais cessé de s'améliorer, a déjà eu à former de nombreux contingents de militaires.