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Un Justicier dans la Ville 2

Publié le 05 août 2011 par Olivier Walmacq

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genre: policier (interdit aux - 16 ans)
Année: 1982
durée: 1h30

l'histoire: L'architecte Paul Kersey vit à Los Angeles avec sa nouvelle compagne. Mais sa fille est violée par des voyous et se suicide. Paul va nouveau faire justice lui-même.

la critique d'Alice In Oliver:

Presque 10 ans après le premier opus, Michael Winner signe donc la suite d'Un Justicier dans la Ville, un film policier polémique puisqu'il est question de la Loi du Talion. En effet, avec le premier épisode, Michael Winner retraçait le combat d'un homme et père de famille, Paul Kersey (Charles Bronson), dont la vie est brisée après le meurtre de sa femme et le viol de sa fille, Joanna.
Cette agression laissera de nombreuses cicatrices. Joanna sombre dans la dépression et dans un certain mutisme.

Quant à Paul Kersey, il tente désespéremment de noyer son chagrin, mais la police et la justice se révèlent impuissantes.
Très vite, l'homme arpente les rues de la ville et tue tous ceux qui sèment la terreur et s'en prennent à d'honnêtes citoyens.
Certes, le concept est très américain, idéologiquement douteux et limite manichéen. Pourtant, avec le premier volet, Michael Winner posait la question de la vengeance, Paul Kersey devenant peu à peu un voyou et un prédateur. Quel joli paradoxe !

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Avec Un Justicier dans la Ville 2, Michael Winner tombe dans le piège de la parodie involontaire, cette suite sombrant dans le film violent et vulgaire.
Décidemment, la fille de Paul Kersey n'a pas de chance puisqu'elle subit un nouveau viol dans ce second épisode.
La jeune femme se suicide. Cette fois-ci, Paul Kersey doit combattre une bande de psychopathes, tous plus caricaturaux les uns que les autres.
Parmi eux, certains repéreront (ou pas...) la présence de Laurence Fishburne (très jeune à l'époque).

Au niveau du scénario, on prend les mêmes et on recommence ! En vérité, Un Justicier dans la Ville 2 n'est qu'une séquelle avariée du premier, la réflexion en moins. Dans le rôle du justicier de service, Charles Bronson trouve un personnage à sa mesure: c'est une sorte de nazillon sur le retour, qui exécute de sang froid sans jamais se poser de questions.
Un Justicier dans la Ville 2 est donc l'épisode de trop. Et malheureusement, la saga sombrera définitivement dans le ridicule avec le troisième, puis le quatrième volet.
Note: 04/20
Note naveteuse: 14.5/20


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