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Transformers 2 La Revanche

Publié le 07 août 2011 par Olivier Walmacq

Paramount Pictures France

L'histoire: Sam entre en fac et tombe sur un morceau du All Spark. Les données électroniques entrent dans sa tête et il va devoir faire face à une nouvelle menace: le Déchu...

La critique d'Alice In Oliver:

Après l'énorme succès du premier Transformers, une suite est inévitable, en sachant que Michael Bay a déjà annoncé la volonté de signer une trilogie.
Ensuite, Michael Bay a également pour volonté de gommer les nombreux défauts du précédent ouvrage, à savoir l'absence totale de scénario et des séquences de combat parfois brouillonnes.

Pourtant, Transformers 2 la Revanche commet l'exploit d'être encore plus médiocre que son prédécesseur. La faute revient indéniablement à la réalisation, toujours plus clippesque de ce tâcheron de Michael Bay, visiblement soucieux de lobotomiser le cerveau de fans déjà conquis à l'avance.
Finalement, peu importe le scénario. Le but est de proposer de la baston. A ce niveau, Transformers 2 délivre largement la marchandise, multipliant les plans accélérés jusqu'à coller une véritable migraine.

Ce nouvel opus joue donc la carte de la surenchère, en sachant que les séquences d'action ne sont pas toujours lisibles sur grand écran.
Au niveau de l'histoire, on prend les mêmes et on recommence. Deux ans se sont écoulées depuis le premier épisode.
Sam Witwicky (Shia Labeouf) s'apprête à entrer à l'université et vit une histoire d'amour passionnée avec sa petite amie, Mikaela (Megan Fox).
Mais très vite, une nouvelle bataille s'engage entre les Autobots et les Decepticons.

En vérité, Transformers 2 souffre des mêmes défauts que son prédécesseur. Le seul souci, c'est que cette suite joue la carte de l'excès (je sais, je l'ai déjà dit), certaines séquences en devenant plus que grotesques.
Par exemple, Michael Bay n'hésite pas à déguiser nos chers cyborgs en blondasses étudiantes. Mais comment peut-on avoir des idées aussi saugrenues ? Ensuite, difficile de se passionner pour les enjeux de ce second chapitre, le film manquant singulièrement de dimension dramatique pour susciter un réel intérêt.

Même les robots ne dégagent aucune dimension psychologique. Quant aux acteurs, ils tentent désespéremment de pallier les nombreux défauts de ce second épisode. En vain... A l'image de ce pauvre Shia Labeouf (prononcez Labouffe... Non, Labbéouffe... Ou encore Lebeuf... Mais comment se prononce son nom, bordel ?!), condamné à courir dans le désert.
Enfin, il y a aussi la bande son signée Linkin Park, qui est évidemment insupportable.
Mais encore une fois, peu importe les défauts de cette bouserie.
Le plus important, c'est de montrer des robots en action et se foutre sur la gueule. Et même à ce niveau, le film est franchement peu convaincant.
Un blockbuster mauvais jusqu'au bout des poils de couille !

Note: pas envie de noter une bouserie pareille...


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