Film de Terrence Malick
Titre original: The new world
USA, Genre: Drame
Avec: Colin Farrell, Q'Orianka Kilcher, Christian Bale, Christopher Plummer, August Schellenberg, Wes Studi, David Thewlis, Yorick van Wangeningen...
Musique: James Horner Musique additionnellle: W.A Mozart & Richard Wagner
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SYNOPSIS: 1607, le capitaine Newport débarque au nom du Roi d'Angleterre Jacques 1er, sur les côtes de ce qui sera plus tard la Virginie. Sitôt débarqué, il sauve de l'éxécution capitale le capitaine John Smith mis aux arrêts pour insubordination. Quelques contacts peu fructueux ont lieu avec les indiens autochtones. Le capitaine Newport commence à fonder une colonie qui prend le nom de Jamestown, mais il est très vite contraint de repartir pour l'Angleterre. il nomme John Smith responsable de la colonie et le charge de remonter le fleuve pour y retrouver le chef des indiens et négocier des échanges commerciaux. John Smith est capturé et amené au chef Powhatan qui décide de le garder quelques temps au camp, et de lui donner jusqu'au printemps pour vider Jamestown et repartir de là oùils viennent. John Smith à une tutrice: Pocahontas une belle indienne au caractère affirmé qui lui apprend les coutumes indiennes....
CRITIQUE: Si le film n'était pas appesanti par des voix off inutiles car bien souvent redondantes: le scénario, et le jeu des acteurs étant suffisamment explicites, je dirais sans détour que nous avons là un chef d'oeuvre. Terrence Malick offre au spectateur un spectacle incroyable. Des images belles à couper le souffle, un scénario brillant, et fluide, des acteurs magnifiques notamment la révélation Q'Orianka Kilcher, le chevronné Christopher Plummer et Christian Bale. Même Colin Farrell surprend par sa sobriété. Film éminemment écologiste et anticolonialiste Terrence Malick s'interroge sur ce nouveau monde qui finira envahit par des européens, souvent forbans et avides d'or et de richesses improbables, qui n'y trouveront que violence et mort. Une société qui s'impose en semant la mort a-t-elle une légitimité et quid des populations indiennes écrasées. Le réalisateur fait appel un peu à la musique discrète de James Horner, et beaucoup au concerto pour piano N°23 de W.A. Mozart.
Un film magnifique dont on regrettera parfois un ânnonement de psychologie un peu naïve et superfétatoire.
La scène d'anthologie: La remontée du fleuve lente et illustrée de paysages splendides.
NOTE: 17/20
L'anecdote: Ce film à la technique (lumière, costumes, décors) pourtant irréprochable ne recevra aucun Oscar.
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