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Henry Portrait d'un Serial Killer

Publié le 08 août 2011 par Olivier Walmacq

Henry

Genre :Horreur, thriller (interdit aux - 16 ans)

Année :1988

Durée :90min

L'histoire :Henry vit dans un appartement sordide avec son colocataire Otis, et tous deux vivotent de petits boulots. Parallèlement, Henry est un assassin. Pour se défouler, pour satisfaire un réel besoin naturel, il tue des femmes, parfois plusieurs par jour, selon des méthodes différentes. Bientôt, il va entraîner Otis dans sa croisade…

La critique d'Alice In Oliver:

Henry, portrait d'un serial Killer s'inspire des crimes du tristement célèbre Henry Lee Lucas, un psychopathe américain qui sévira pendant de longues années avant d'être arrêté par la police.
D'ailleurs, le serial killer inspirera une suite à ce premier film et un thriller, lui même nommé Henry Lee Lucas, très dispensable par ailleurs.
Alors, pourquoi une telle fascination pour ce meurtrier ?

Probablement, parce que le cas d'Henry Lee Lucas reste sans réponse. Encore un maniaque qui tue pour le plaisir...
Et le film de John McNaughton décrit avec un réalisme glaçant la vie sordide de ce personnage malsain et franchement inhumain.
Dans la peau de ce psychopathe, on retrouve Michael Rooker, totalement investi dans son rôle. Son regard vide et dénué d'émotions fait vraiment froid dans le dos...

Bref, il s'agit ici d'un film glauque qui dépasse largement l'étiquette du simple thriller de base. Henry, portrait d'un serial killer relate donc les abominations commises par Henry Lee Lucas, mais également son quotidien: une vie misérable dans des rues noires et sans espoir... Indéniablement, Henry est un paumé parmi tant d'autres. Sauf qu'il a besoin de satisfaire des pulsions criminelles.

Très vite, avec l'aide de sa maîtresse et d'un compagnon de chasse (dans tous les sens du terme !), il tue des jeunes femmes au hasard.
Il les torture, les viole puis les tue. Il filme également ses exploits. Henry, portrait d'un serial killer constitue donc un véritable choc.
Ce thriller atypique doit sa force à ses acteurs (encore une fois, mention spéciale à Michael Rooker) et à une réalisation qui joue la carte du documentaire.
Ce qui renforce cette impression de malaise. Un film dérangeant, éprouvant et logiquement interdit aux moins de 16 ans.

Note: 17/20


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