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Plus d’un million d’emplois en 6 mois en Algérie !!!!!!

Publié le 09 août 2011 par Amroune Layachi
Plus d’un million d’emplois en 6 mois en Algérie !!!!!!

De partout, à nos frontières même, et plus loin encore, de partout où l’oppression et l’ignominie ont regné sans partage, le vent de la liberté s’est levé, portant avec lui les ferments de la vivivescence, qui feront refleurir les dignités éteintes.

Une saine colère a éclaté aux quatre vents, et les peuples se sont dressés, comme des géants, après s’être si longtemps courbés devant des nains.

Des hommes, des femmes, et même des enfants, ont offert leur vie, sur l’autel cruel de la libération, et leur sang bouillonnant s’est répandu généreusement sur leur terre aimée.

Mais toute cette formidable clameur, et ces souffrances héroïques, n’auront pas suffi à chasser les miasmes de la turpitude. Les despotes s’accrochent de toute la force qu’ils nous ont volée, avec celle là même de nos propres enfants, qu’ils ont embrigadés pour nous combattre, pour les dresser entre eux et nous, en les corrompant, après avoir acheté leur conscience.  Mais ils n’ont rien compris de cette formidable leçon d’histoire. Ils n’ont rien retenu du discours larmoyant de Benali, ni de ce qui est advenu à Salah, ni des atermoiements de Kadhafi, ni de la stupéfaction du pharaon Moubarak dans sa cage.Ils n’ont rien compris, ou alors ils sont encore plus monstrueux que nous croyions, puisqu’ils continuent de planter leurs crocs dans la gorge de leur victime, parce qu’ils en ont un besoin irrépréssible, comme celui de la fouine enfermée dans un poulailler, qui ne parvient pas à refrenner son instinct de mort, et qui saigne tous les volatiles qui sont à sa portée, jusqu’à ce que le fermier, alerté par les cris de mort, surivenne enfin, et que d’un coup de fourche, il met fin à la vie du monstre.

Ils n’ont rien compris à ce qui va leur arriver inéluctablement, et plutôt que de partir tant qu’il est encore temps pour eux, et d’aller jouir au loin, du fruit honteux de leur rapine, qui comblerait plusieurs générations de leur engeance après eux, ils s’accrochent, et multiplient leurs sordides et monstrueuses vilenies.

En Algérie, c’est le branle-bas de combat depuis des mois maintenant. Corruption de masse, subversion au sein des populations, en tentant de les monter les unes contre les autres, encouragement du banditisme de proximité, pour instaurer un sentiment d’insécurité ambiant, mise en oeuvre d’émeutes circonscrites, ici et là, pour faire sortir le trop plein de colère, et empêcher un soulèvement général, partout dans le pays, et en même temps, attaque systématique contre les opposants les plus visibles, les plus actifs, pour tenter de les salir, de les discréditer. Et tant et tant de manoeuvres aussi ignobles que leurs concepteurs, et aussi lâches que leurs exécutants.Voilà ce que sont les méthodes de ce régime qui n’a décidement rien compris à ce qui se passe, aux asiprations de notre peuple à la liberté, à la dignité et à la justice.

Ses méthodes restent inchangées, où la brutalité alterne avec la subversion et le mensonge.

Mais les voix qui s’expriment se font de plus en plus nombreuses, et elles s’expriment de plus en plus fort. Parmi d’innombrables autres qui murmurent et enflent. L’union des Algériens est en route.  Et c’est précisémment cela que le régime d’Alger veut empêcher. Il a peur que la peur se dissipe, et que la volonté de s’exprimer ne se répande.Car il suffit de peu pour que la peur s’estompe, comme une bulle de savon qui éclate. Il suffit de peu pour que  le désir de dignité explose à tous les vents, et que de chaque poitrine monte le même cri de révolte.C’est ainsi que les peuples de la région, qui se sont soulevés, ont chassé la peur de leur coeur, cette chose visqueuse et noire qui les opprimait.

Depuis, même la mort aux mille gueules que les régimes assassins lâchent sur ce qu’ils croeint être leurs esclaves, n’a pas plus d’effet.

Un courage presque forcené a succédé à la peur insidieuse. Plus rien n’arrêtera le train qui s’est ébranlé partout, et même en Algérie, jusqu’à ce qu’il siffle sa victoire finale en gare d’arrivée, une gare nommée LIBERTE.

Oui, même en Algérie, le train de la liberté s’est ébranlé en effet. Et il n’y a que ceux dont le coeur est scellé qui ne l’ont pas ressenti.

L’Algérie a frémi de tout son corps, et une conscience se lève à tous les horizons, comme une pleiade de soleils dansants.

Et c’est cela que les nervis de ce régime qui nous opprime n’ont pas compris. Ils ne changeront rien à notre volonté de nous libérer. Ni leurs méthodes sournoises, ni leurs menaces, ni leurs molosses qu’ils lancent contre nous. Parce que nous sommes des millions. C’est juste que nous ne nous sommes pas encore dressés de toute notre taille.

Mais c’est pour demain.

Nous allons nous lever, et marcher sur ceux qui précipitent toute notre nation vers le chaos. Nous serons bientôt comme un champ de blé qui ondoie. Bientôt.

Bien plus tôt qu’ils ne croient. Et ce n’est pas en piratant quelques espaces de liberté qu’ils réussiront à détourner le torrent de colère, qui bouillonne et qui bondit vers des terres trop longtemps asséchées. Ne l’entendent-ils pas qui rugit de mâle colère ?

Ne le voient-ils pas, le torrent vengeur, là-bas, à l’horizon, qui dévale la montagne, qui roule et qui charie les souches mortes, comme autant de brindilles ?

Il arrive ! Il arrive le fleuve du printemps et du renouveau, gros de promesses de crues, qui annoncent notre propre reviviscence, après tant de stérilité.

Et rien n’arrêtera le cours fracassant de l’histoire, que lorsqu’il se sera répandu dans la large vallée de paix qui l’accueillera, et où il s’apaisera. Après avoir exulté le fol enthousiasme d’un peuple qui aura enfin brisé les chaînes odieuses de l’oppression.

Que vienne l’heure de la délivrance et de la dignité !

D.B


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