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Tourisme et renouveau

Publié le 09 août 2011 par Myarts

Bon, ce n’est pas aujourd’hui que nous allons vous parler du voyeurisme. Peut-être, demain. Car demain c’est un autre jour. Donc, un autre billet. Aujourd’hui, de la peinture. Ça fait trop longtemps que nous n’avons pas divagué sur la peinture.

Une scène de vie, un dimanche après midi au bord de l’eau… Deux choses en un… tableau aujourd’hui.

C'est fini, le toursime!
Seurat, Un dimanche après-midi à l’Ile de la Grande Jatte, 1886

D’abord, le tourisme. À l’autre époque, il n’y avait pas de tourisme comme nous le connaissons aujourd’hui. Il y avait des voyages d’étude, des excusions sur des terres inexplorées et sauvages, des conquêtes au nom de l’empire… et il y avait aussi des après-midis du dimanche, moment d’oisiveté en reconnaissance de ce don du très tout puissant. On n’allait pas ailleurs pour dépenser de l’argent, on rentre dans son argent à quelques lieux de chez soi. On encourageait l’économie locale ou quoi.

Mais l’industrialisation a tout changé. La productivité, la richesse à plus grande échelle, l’épuisement physique et les vacances. On va ailleurs et on a inventé le tourisme.

;-)

Ensuite, les artistes, Ô les pires de notre espèce! Ils sont parmi les premiers qui se lancent dans la recherche du renouveau. Tenez, George Seurat, l’auteur de ce tableau, contestait les expériences optiques trop subjectives de ses prédécesseurs, les impressionnistes. Il commençait à étudier la perception des couleurs, des ouvrages des chimistes et la théorie sur le contraste simultané des couleurs. C’est tout simplement du je-me-moi et je suis plus que les autres.

Depuis l’industrialisation, tout se gâte… notre monde est de plus en plus compliqué. On invente de plus en plus de spécialités pour nous vendre des nouveautés et prendre notre argent chèrement gagné.

;-)
À qui la faute? Les artistes, les premiers à vouloir du renouveau.

Voyez-vous ce que Seurat a fait de plus? Rien, à part des points. Regardez son tableau le plus célèbre ci-haut: Contemplons la nature au bord d’une marre d’eau près de chez soi, la montagne au loin si vous êtes chanceux comme dans son tableau et,  le fidèle compagnon, si vous avez un.

Voilà tout. Rien de plus. Mais on l’appelle le divisionnisme, le pointillisme ou le néo-impressionnisme.


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