Un live dans un magasin de sapes, deux guitares, un Juno (j'en parlerai bientôt dans ces colonnes, c'est promis), une MPC 1000 (j'en parlerai bientôt dans ces colonnes, c'est promis -bis-), un vélo chromé de rêve aux avant postes... Ouais, on est à Paris, on expose du rock en vitrine et du vintage.
Ce soir-là, pour se réchauffer, c'est le groupe Candy Clash qui a été choisi pour la soirée de lancement du n#26 du magazine Redux. Cold wave, la musique du trio est minimaliste, envoutante et nous ramène vers quelques uns de nos héros, à savoir Joy Division, New Order (Joy Division -1), Gang Of Four, Can (les idoles)... Je m'arrête là pour la section comparaisons. Dans le combo, on retrouve cette fameuse MPC 1000 qui amène le minimalisme, les synthés qui portent la sinuosité, les basses, froides, qui suivent le rythme comme une marche militaire et la voix qui amène ce côté humain, certes perturbé mais revendiquant avec force ("79"). La musique de CC est une espèce de douche à forte pression. Les variations de température sont surprenantes et par moment, on arrive même à flirter avec la mélodie pop ("Darling") et l'on se prend à imaginer un hommage à Phoenix (Darling étant le premier patronyme du quatuor français)...
La soirée passe comme une lettre à la poste, le climat (chez Wassup) est parfait et c'est avec délectation que j'imagine déjà les quelques lignes que vous êtes en train de lire.
J'allais oublier un petit détail. Je repars avec une sucette annonçant une Candy Clash Party (27 février à la Mécanique Ondulatoire - Paris) et l'assurance (enfin presque) d'un prochain voyage aux pays des requins blancs et de AC/DC avec une professeure des écoles. Un des deux événements aura lieu officiellement. Je vous laisse deviner lequel...
PS : Merci à Erwann et Redux pour ce genre d'initiatives
Pour découvrir Candy Clash : http://www.myspace.com/candyclash
Pour découvrir le magazine Redux : http://www.myspace.com/reduxmag
Pour vous mettre dans le bain :