genre: documentaire, inclassable, mondo (interdit aux - 16 ans)
Année: 1963
durée: 1h30
l'histoire: Rites religieux, déviations sexuelles et cannibalisme: telles sont les thématiques (entre autre) abordées par Mondo Cane 2.
la critique d'Alice In Oliver:
Suite à l'énorme scandale du premier épisode, Gualtiero Jacopetti et Franco Prosperi réalisent un second volet dans la foulée.
Le premier Mondo Cane a engendré un nouveau genre, le "Mondo", le but étant de faire croire au documentaire réel.
Mondo Cane 2 suit donc les traces de son modèle. Il s'agit de poursuivre les thématiques laissées en suspend dans le premier opus.
Au niveau du scénario, peu ou prou de surprises au tableau de bord (façon de parler...). On prend les mêmes et on recommence !
Rappelons un peu les faits. Le premier chapitre est sorti en 1962 et a provoqué une vive polémique. Conscients qu'ils ont réussi leur coup, Gualtiero Jacopetti et Franco Prosperi décident d'aller plus loin dans le sordide.
Mondo Cane 2 se focalise davantage sur la barbarie humaine à travers l'exploration de différents rites religieux et de cannibalisme.
Clairement, le but de ce documenteur est de choquer le spectateur et de jouer la carte du sensationnel.
Par conséquent, certaines séquences frisent parfois le vulgaire. Par exemple, quel est l'intérêt de montrer un plongeur affronter et tuer un requin mangeur d'hommes ?
Encore une fois, Mondo Cane 2 varie les plaisirs et sombre parfois dans le ridicule. Par exemple, le début du film nous présente un défilé de canins.
Mouaif... Enfin, les thématiques explorées par ce second opus restent les mêmes, à savoir les grandes obsessions humaines: la mort, le deuil, la sexualité, la guerre, la religion et la nourriture.
Toutefois, Mondo Cane 2 n'est pas un mauvais film non plus. La réalisation reste de qualité et certaines séquences restent bluffantes (même encore aujourd'hui). Mais dans l'ensemble, Mondo Cane 2 reste une suite décevante.
Note: 10/20