Métailié, 4 février 2010, 294 pages
Résumé de l'éditeur :
C'est l'automne. Maria, une femme d'une cinquantaine d'années, est retrouvée pendue dans son chalet d'été sur les bords du lac du Thingvellir par Karen, sa meilleure amie. Après autopsie, la police conclut à un suicide. Quelques jours plus tard, Erlendur reçoit la visite de Karen qui lui affirme que ce n'était pas "le genre" de Maria de se suicider. Elle lui remet une cassette contenant l'enregistrement d'une séance chez un médium que Maria est allée consulter afin d'entrer en contact avec sa mère décédée deux ans plus tôt, qui lui avait promis de lui envoyer un signe de l'au-delà.
Aussi dubitatif que réticent, Erlendur lui promet d'écouter l'enregistrement tout en lui répétant que ni l'enquête ni l'autopsie n'ont décelé le moindre élément suspect. L'audition de la cassette le convainc cependant de reprendre l'investigation à l'insu de tous. Il découvre que l'époux de Maria a eu un passé agité, qu'il a une liaison avec l'une de ses anciennes amours, qu'il est endetté et que Maria possédait une vraie fortune.
Une intrigue parallèle nous raconte l'histoire d'un jeune couple disparu lors d'une promenade sur le lac. Et nous avons enfin des informations sur la nature des relations d'Erlendur avec son ex-épouse, Halldora.
Mon avis :
Voici une enquête d'Erlendur que j'ai de nouveau appréciée. J'ai senti le personnage plus calme, cherchant à être plus près de ses enfants et allant au bout de ses enquêtes simplement en interrogeant les témoins.
Il est question de surnaturel, mais traitée sans parti-pris, sans jugement. Seulement un constat : nous vivons tous avec nos morts.
L'image que je retiendrai :
Celle des lacs, nombreux, qui recellent bien des mystères.