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J'ai un problème avec mon cou ! Nora EPHRON

Par Liliba

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" Il m'arrive de temps en temps de lire des livres sur l'âge et, quelles qu'en soient les auteurs, elles affirment toujours que c'est merveilleux de vieillir. Formidable de devenir sage, avisée, tolérante. Génial d'atteindre enfin le stade où l'on comprend ce qui est réellement important dans la vie. Je ne supporte pas les gens qui tiennent ce discours. Mais à quoi elles pensent, ces femmes ? Elles n'ont donc pas de cou ? "

Si les premières pages de ce livres sont bourrées d'humour et font sourire assez souvent, je me suis bien vite lassée des jérémiades de l'auteur sur son grand âge et ses pauvres petits tourments...

Certes, ses observations sont plutôt lucides, mais deviennent vite lassantes. Les remarques sur le cou, et le titre du livre, sont ce qui m'avait fait l'acheter : en effet, ma maman ne cesse de se plaindre qu'elle attrape un "cou de vieille"... et je voulais lui faire un petit clin d'oeil humoristique. J'en avais d'ailleurs parlé chez In Cold Blog qui, il y a deux ans, nous avait demandé de citer un livre que nous voulions offrir à Noël, en expliquant à qui et pourquoi.

Ok, on le sait, en vieillissant, nous allons devoir nous battre contre la décrépitude et la déchéance physique, nous regretterons notre jeunesse et notre peau élastique et ferme, nos cuisses de gazelle et nos seins qui tenaient (tiennent encore !) tout seuls, mais je trouve que l'auteur est bien creuse de toujours tout ramener à elle et à ses petits problèmes de rides, de ménopause, d'os qui craquent et tutti quanti ! D'autant plus que plusieurs chapitres (qui sont à mon avis une compilation d'articles) n'ont pas grand chose à voir avec le sujet de départ. Savoir pourquoi elle déteste son sac à main, ou découvrir que les lotions miracle (et hors de prix) n'ont aucun effet sur notre visage, que les bourrelets vont se concentrer sur le ventre, ou nos cheveux devenir raplaplas, que les enfants sont autant des boulets petits que grands, que les loyers des appartements en centre de New-York augmentent ou que les lunettes disparaissent toujours quand on en a besoin n'est pas vraiment indispensable...

Bien superficiel et pas passionnant ! D'autant plus que ces réflexions ne concernent qu'une certaine catégorie de population : riches citadins n'ayant rien d'autre à fiche !

A oublier ! 


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