genre: fantastique
année: 1967
durée: 1h35
l'histoire: Le Docteur Who et Madame Piranha mettent au point une réplique mécanique de King Kong afin d'extraire du minerai radioactif dans un coin du Pôle Nord. Le robot ne pouvant accomplir sa tâche, le couple capture King Kong. Mais le singe géant parvient à s'échapper.
la critique d'Alice In Oliver:
On connaît Ishiro Honda pour avoir signé la toute première version de Godzilla. Fan de monstres géants, le cinéaste s'intéresse évidemment au terrible King Kong et réalise donc King Kong Escapes, en français, King Kong s'est échappé, en 1967.
Nous sommes ici en présence d'un véritable nanar !
On se croirait presque dans un mauvais épisode (pléonasme !) de Bioman !
Pourtant, malgré sa nanardise (est-elle volontaire ou non ? On se le demande encore...), King Kong s'est échappé dégagé une énorme sympathie et un certain charme, à condition de regarder cette bisserie pour ce qu'elle est: un film de monstres complètement déjanté !
D'ailleurs, la partie la plus amusante reste celle où nos aventuriers partent kidnapper King Kong sur son île truffée de créatures exotiques et les plus invraisemblables.
Mention spéciale à cette séquence d'anthologie qui nous propose une baston mémorable entre King Kong et un... comment pourrait-on appeler cela... dinosaure ?
Mais le plus drôle reste la tronche de King Kong, sorte de singe avarié, qui est ici enlevé pour remplacer sa version mécanique, plutôt incompétente.
Oui mais voilà, King Kong parvient à échapper à la vigilance des scientifiques, en l'occurence au Docteur Who et à Madame Piranha.
Oui, je sais, c'est complètement ridicule ! Le scénario n'est qu'un prétexte à une nouvelle baston nanardeuse entre King Kong et son double robotique.
Une véritable curiosité mais incroyablement drôle à regarder !
Note: 4/20
note nanardeuse: 17/20