
Alors si le mot "sable" tourne en boucle dans votre cerveau lancez vous dans la confection de ces petits gâteaux qui vont enchanter petits et grands. Avec deux directions très différentes.
Version sable ultra fin, plage de sable blanc, comme un palet, avec une touche de chocolat.
Version cristal, plus rustique, craquante et croquante, qui acceptera de faire trempette dans le thé ou le café sans se décomposer.
Toutes deux avec du beurre demi-sel pour assurer un air marin. On pourra opter pour un moitié-moitié avec du beurre doux si on estime que le résultat est trop proche des gâteaux bretons.
On commence par le cristal


Je retrouve la recette en page 118 de son livre-culte I love cake qui n'a qu'un seul défaut, celui de ne pas disposer d'un index alphabétique par titre de recette. Ce bouquin est une promesse de voyage et de gourmandise dont la simple lecture me procure déjà un beau plaisir gustatif. Je vais m'y référer assez souvent dans les semaines qui viennent vu le nombre de marque-pages que ma fille y a glissés en guise de commandes.
M'inspirant des emplois détournés du téléphone portable, par exemple comme lampe de poche, je me suis dit qu'une bbox pouvait m'être utile à autre chose qu'à recevoir les chaises satellitaires, surtout quand elle fonctionne par à coups. Elle est idéale pour réussir le beurre en pommade puisqu'elle dégage constamment de la chaleur.
Suffit d'abandonner un bol dessus, le temps d'écrire un billet sur le blog.
Il fallait battre 100 grammes de sucre glace avec 210 grammes de beurre salé en pommade jusqu'à ce que le mélange soit crémeux et léger.
Puis ajouter 220 grammes de farine, 1 cuillerée à café de levure chimique et 70 grammes de flocons d'avoine. Trish précise bien que ce sont les mêmes que ceux du petit déjeuner.


On abandonne une demi-heure (au moins) au frigo, le temps que la pâte durcisse. Si vous êtes pressée de gouter, lécher-vous les doigts, même avec le silicone du gant.

Ce qui est idéal dans cette recette c'est l'absence d’œuf qui autorise de régaler les allergiques avec …
Les disposer en quinconce par sécurité mais il faut savoir que les sablés s’étaleront peu à la cuisson. La preuve en images, avant et après cuisson.


Évitez de vous jeter dessus au sortir du four, mais ce sera dur. Rassurez vous cela refroidit très vite. On peut à loisir décorer de chocolat fondu (d'où la présence de la recette dans le livre) soit noir, soit au lait, soit blanc soit carrément les trois comme le préconise Trish.
Je les trouve parfaits pour qui aime tremper des gâteaux dans le café. Ceux-là ne se démoliront pas
Partons maintenant pour faire des sablés ultra fondants

Dans le bol équipé du pétrin j'ai tout mis d'un coup, misant sur sa puissance et sa force pour se débrouiller : 1 jaune d'œuf, 1 cuillerée à soupe d'eau, 70 grammes de beurre ramolli (à peine), 70 grammes de sucre glace, un peu moins d'1/2 cuillerée à café de levure chimique, 1/2 cuillère à café de cannelle (pas assez pour qu'on en reconnaisse la présence, mais juste ce qu'il faut pour développer un léger parfum).

J'ai attendu une heure pour le couper en rondelles épaisses que j'ai posées sur deux plaques recouvertes d'un papier sulfurisé et j'ai enfoncé une demi-pastille de chocolat au centre pour habiller ces cookies comme s'il s'agissait de palets.
On les cuits environ 10 minutes à 160° pour les sortir juste dorés. On les fait refroidir sur une grille.


C'est une des premières a avoir eu l'idée de cuisiner les bonbons. Mais c'est peut-être les grands classiques revisités de Sa petite robe noire qui l'ont rendue célèbre. En tout cas c'est avec ce livre que j'ai découvert son univers. Attention, la tranche du livre est rose et pas noire ... ce qui fait que je le cherche parfois de longues minutes sur ma longue étagère !
Ma petite robe noire et autres recettes, édité en octobre 2006,25 €, 395 pages
I love cake, Collection Beaux livres, édité en février 2009,19,90 €, 256 pages
C'est fort en chocolat, Collection Petits Plats, édité en février 2010, 7,90 €, 70 pages
Tous publiés chez Marabout