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Le Cobaye

Publié le 13 août 2011 par Olivier Walmacq

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Genre: science fiction (interdit aux - 12 ans)
durée: 1h50
année: 1991

L'histoire: Jobe Smith, simple d'esprit, intéresse vivement le Docteur Angelo, un génie de l'électronique, qui est l'inventeur d'un programme qui stimule l'intelligence.

La critique d'Alice In Oliver:

Le Cobaye, réalisé par Brett Leonard en 1991, est l'adaptation d'une nouvelle de Stephen King. Une adaptation très libre, pour ne pas dire hors sujet de l'oeuvre originale. C'est aussi une série B qui jouit d'une certaine réputation. En vérité, Le Cobaye s'inspire beaucoup de Tron, une production Walt Disney, qui dénonçait déjà les dangers de l'électronique et du monde virtuel.
Toutefois, l'histoire du Cobaye est quelque peu différente. Attention, SPOILERS !

Jobe Smith (Jeff Fahey) est l'idiot du village. D'ailleurs, il est régulièrement rossé par un prêtre. Pourtant, un jour, il fait la connaissance du Docteur Angelo (Pierce Brosnan), un scientifique qui travaille sur un programme secret, visant à améliorer l'intelligence. Angelo utilise Jobe pour ses recherches.
Très vite, le jeune homme fait des progrès. Ce qui commence à interroger de nombreux habitants de la communauté.

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Malheureusement, l'expérience dérape. Le sujet expérimental (donc, Jobe Smith) finit par se retourner contre son créateur, le but étant de prendre le contrôle d'un nouveau monde parallèle: celui du virtuel.
Le Cobaye explore de nombreuses thématiques intéressantes, avec une vraie dimension mystique. Jobe devient totalement incontrôlable.
Le jeune homme se tranforme peu à peu en entité électronique, avec pour ambition de devenir le nouveau Dieu du virtuel et des télécommunications.

Certes, le film possède de nombreuses qualités. Par exemple, les séquences se déroulant dans le monde virtuel sont plutôt bien foutues.
Malheureusement, Le Cobaye a bien vieilli. Impossible aujourd'hui de ne pas sourire devant certains effets spéciaux et devant le design (très kitsch) des scènes se déroulant dans un univers électronique.

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Ensuite, le film n'exploite pas totalement son sujet ni ses personnages. Encore une fois, il s'agit d'une variante du thème de Frankenstein, la créature (donc, Jobe Smith) se retournant contre son créateur.
Dans un genre un peu différent, on lui préférera le premier Tron (que j'ai déjà cité). En l'état, le Cobaye reste avant tout une honnête série B.

Note: 12/20


The Lawnmower Man - Trailer 1992


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