Je n’ai lu aucun livre de Bernard Werber avant cette Encyclopédie, trouvée dans un troc de livres. Et, chapitre après chapitre, je suis entré en relation avec une pensée qui s’intéresse aux utopies, tant sociales qu’architecturales, voire religieuses. Son intérêt manifesté pour les insectes (fourmis, abeilles, termites) est une façon de chercher à comprendre l’autre, non pour le copier mais pour entrer en relation. Construire et communiquer (c’est une entrée de l’Encyclopédie) serait l’essentiel de la vie. Les dessins de Guillaume Aretos qui accompagnent les textes font plus qu’illustrer : ils ouvrent de nouvelles pistes de réflexion, ils jouent à part égale avec les concepts développés dans ces pages.
Quelques jours après avoir lu ce livre, j’en ai pris un autre pour lire dans mes déplacements ; une fourmi, venue je ne sais d’où, s’est promenée sur la page ouverte… Le titre de cet autre livre : Poétique de la ville ; la fourmi le savait-elle ?