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Par les fortes chaleurs.

Par Selectionsavicoles

 

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PAR LES FORTES CHALEURS

En concevant votre programme de con­trôle de chaleur, la première chose à consi­dérer est la ventilation ; il devrait y avoir as­sez d'ouvertures à l'arrière du bâtiment pour qu'une ventilation croisée soit possible. Quel­ques poulaillers ont des panneaux à char­nières sur toute leur longueur. Ces panneaux s'abaissent ou se relèvent, ces derniers étant préférables parce qu'ils donnent de l'ombre.

En conjonction avec les fenêtres et les au­tres prises d'air de la façade, de tels pan­neaux, ouverts en grand, sont ordinairement­ capables de provoquer quelques mouve­ments d'air, même par des journées chau­des et étouffantes, lorsqu'il semble qu'il n'y ait pas la moindre brise. Adapter de tels panneaux demandera peut‑être une modifi­cation de structure, ce qui peut être gênant. Cependant, on peut poser des fenêtres sup­plémentaires sur l’arrière des bâtiments ; elles peuvent faire l'affaire s'il y en a suffi­samment. Quelques "architectes en pou­laillers" recommandent de restreindre le nombre des fenêtres ouvrantes pour éviter les pertes de chaleur en hiver. C'est parfait s'ils indiquent d'autres arrangements pour ouvrir en grand les bâtiments en été. Par un chaud après‑midi d'août, avec 40 degrés à l'ombre et "pas un brin d'ombre", il n'y a rien de plus important que la ventilation.

Les bâtiments bien calfeutrés sont plus frais en été et plus chauds en hiver. Si vous n'iso­lez pas le bâtiment entier, en tous cas pre­nez soin du toit. Les toits peuvent être isolés avec des lattes, de la garniture isolante ou des panneaux isolants cloués directement sous la toiture ou bien sous la charpente. Le système employé dépendra du type de cons­truction, du coût et d'autres facteurs particu­liers à chaque aviculteur et qui le décideront. La méthode qui consiste à clouer des liteaux de chaque côté des chevrons du toit, de clouer sur ces liteaux des panneaux isolants et de clouer encore par dessus de nou­veaux liteaux pour bien maintenir les pan­neaux, a l'avantage supplémentaire du cous­sin d'air stagnant directement sous le toit. Elle requiert un peu plus de travail mais est plus efficace et durable. L'isolation des côtés est également importante.

Une des méthodes les moins coûteuses et pourtant des plus efficaces pour abaisser la température des parties supérieures du pou­lailler est de peindre le toit avec du blanc de zinc ou de la peinture à l'aluminium qui réflé­chissent les rayons du soleil au lieu de les absorber comme le fait un toit noir. Une dif­férence de 10° et plus a été enregistrée dans des poulaillers dont les toits étaient et n'étaient pas peints de la sorte. Les toits de zinc ou d'aluminium ont évidemment le même effet que la peinture. Pour les poulaillers de ponte aux toits très inclinés, pour les arches, les poulaillers mobiles ou les autres cons­tructions à inclinaison (du toit) suffisante, ces matériaux sont à considérer. Pour les bâti­ments à toits plats, du type de l'appentis or­dinaire, la couverture métallique ne donne généralement rien de bon.

La bonne conduite de l'élevage intervient aussi dans le contrôle de la mortalité par coup de chaleur. "Poulailler surpeuplé" est synonyme de "troubles certains".

Même après avoir pris toutes les mesures préventives, il est bon d'avoir un programme d'urgence tout tracé. Les premiers besoins, ce sont des abreuvoirs supplémentaires. Plus la chaleur est forte, plus le besoin d'eau se fait impérieusement sentir à vos poules. Aug­menter le nombre des abreuvoirs à eau cou­rante n'est pas nécessaire mais, en cas d'ur­gence, vous devez avoir sous la main des seaux d'eau fraîche, des bassines et tous autres récipients de ce genre.

Le rafraîchissement par évaporation peut souvent abaisser la température de plusieurs degrés. Asperger les murs et le toit à l'inté­rieur et (ou) à l’extérieur est encore un bon moyen. Tout idée doit être étudiée et pré­sente à votre esprit si le temps va de mal en pis.

L'initiative individuelle est aussi importante en ce qui concerne les problèmes posés par les chaleurs estivales que dans n'importe quel autre cas. Ces suggestions, en plus des méthodes qu'un aviculteur bien organisé em­ploie dans son cas particulier, vous aideront à donner plus de confort à vos élèves, à prévenir les pertes, à maintenir la croissance et la ponte. Plus vous vous serez préparé à l'avance, plus efficace sera votre programme lorsque les fortes chaleurs seront vraiment là.

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