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Une Femme de la Renaissance

Publié le 17 août 2011 par Venetiamicio
MARIETTA ROBUSTI

Une Femme de la Renaissance

Mon amie Kenza me propose de participer au tag :

Une femme de la Renaissance

Un tag initié par Euterpe et dont le sujet est le suivant :
Parmi les personnes féminines du XVIe siècle, lequel vous correspond ?
Quelle femme de la Renaissance êtes vous ?
(Prière de ne pas tous choisir la Joconde, merci).

Je suis depuis de nombreuses années l'épouse d'un peintre,
alors comme je ne me sentais pas l'âme d'un modèle
ou celle d'une courtisane même poétesse, j'ai donc choisi d'être
l'artiste à mon tour et surtout la fille d'un grand peintre !
Je propose à mes amies,

Françoise Autour du puits,
Norma Les peintures de Norma C.
Danielle Album Vénitien,
Hélène A rose Affair between Jane Austen and Marie- Antoinette
ColibriCuisine(s) et Dépendance(s)
AnnaLivia mes carnets vénitiens,
Maïté Ma Venise

de participer au tag, si cela les amuse !
Une Femme de la RenaissanceMarietta Robusti, dite La Tintoretta, née en 1554 à Venise où elle est morte en 1590, est une peintre italienne.

Fille du Tintoret, Marietta Tintoretto était douée d'un esprit vif, d'heureuses dispositions pour le dessin et d'une mémoire prompte à recevoir les traces, fidèle à les conserver et exacte à les représenter. Son père prit un soin particulier de seconder de tels talents. On lui apprit à jouer des instruments où elle excella en peu de temps, ainsi qu'au chant. Dans son bas âge, le Tintoret habillait Marietta en garçon et il la menait partout avec lui.

Le Tintoret enseigna à sa fille une pratique aisée et soutenue d'un excellent goût de couleur ; il ne lui en fallut pas davantage pour mettre au grand jour son habileté. Ayant hérité du goût de son père, Marietta peignait aisément, une touche légère et badine, un coloris excellent soutenait le mérite de la ressemblance de ses portraits : elle donna plusieurs sujets de son invention, d'autres furent tirés de son père et elle fit les portraits de tous les amis de son mari.


S'étant attachée au genre de peinture du portrait, son premier ouvrage fut le portrait de Marc dei Vescovi dont la barbe fut admirée. Elle fit aussi celui de son fils Pierre. Chacun attiré par ses talents, voulait se faire peindre par la Tintoretta. Jacob Strada, antiquaire de l'empereur Maximilien, se mit sur les rangs, il se fit peindre et donna son portrait à Maximilien comme une
chose rare. Ce portrait ayant acquis un grand nom à Marietta, l'empereur la fit demander à son père. Philippe II d'Espagne et l'archiduc Ferdinand en firent autant. Tintoret, qui aimait sa fille, refusa tous ces avantages. Ne voulant pas la laisser partir, il la maria à un joaillier à condition de demeurer avec lui.

La joie du Tintoret augmentait avec la réputation de sa fille : ses progrès l'étonnaient et le succès qui en suivait ne lui était pas infructueux lorsque la mort l'enleva à la fleur de son âge pendant l'accouchement à l'âge de trente ans. Elle fut inhumée dans l'Eglise de Santa Maria del Orto. Son père et son mari la pleurèrent toute leur vie.

On ne connaît aucun dessin de Marietta Tintoret. Ses ouvrages qui sont presque tous des portraits, se répandirent dans les maisons de Venise et plusieurs passèrent dans quelques parties de l'Europe.
(Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Marietta_Robusti )

Portrait de la Bella par Le Titien, qui ressemble plus au personnage que j'aurais aimé être à Venise au XVIe siècle...

Une Femme de la Renaissance




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