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Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, de Katherine Pancol

Par Litterature_et_chocolat @HeleneChoco

C’est long…

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundiJe n’aurais pas lu le dernier volet de la trilogie de Katherine Pancol si une amie ne me l’avait pas mis entre les mains à la veille de mon départ en vacances, avec une moue dubitative qui n’était pas du meilleur augure.

On s’ennuie, l’histoire traine en longueur et trop de personnages se disputent la vedette. S’il est toujours gai de lire un roman plein de bons sentiments, à trop en faire ça devient poisseux et un peu lourd à digérer…

RESUME

On retrouve Joséphine, sa famille et ses amis entre Paris, Londres et New York. L’histoire tourne autour de l’évolution des personnages, de leurs errances et de leur identité (enfin!) trouvée. Chacun cherche sa chacune… et l’amour, ce gentil bougre, frappe à toutes les portes.

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MON AVIS : un petit bonbon acidulé et trop sucré

Le style est enlevé et gai, les mots virevoltent, grâce notamment à Marcel, Josiane et Junior qui nous enchantent toujours autant avec leur gouaille toute parisienne!

Mais l’histoire brille par son absence (c’est pourquoi le résumé de l’éditeur m’avait paru abscons…).  Ce roman (épais!) pénètre l’intimité des protagonistes et développe leurs ressentis, leurs doutes, leur quête de l’amour. Et c’est parfois bien long… et bien mièvre.

La palette étoffée des personnages permet à chacun de s’y retrouver et ça sauve un peu le bouquin, et on ne passe décidément pas un mauvais moment avec Les écureuils… sur la plage, en vacances.

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VOUS AIMEREZ SI…

… vous avez envie d’un roman léger, gai et optimiste (après Le voyage d’hiver d’Amélie Nothomb par exemple…)

… vous voulez rire avec  Junior, truculent fils de Marcel et Josiane

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EXTRAITS :

1ère phrase  : Hortense attrapa la bouteille de champagne au goulot et la renversa dans le seau à glace.

Junior, 2 ans, tombe amoureux :

« Elle est belle, intrépide, dédaigneuse. Il y a presque toutes les femmes en elle sauf l’amoureuse… Elle n’a pas le moelleux de la femme alanguie par l’amour comme maman quand vous vous dirigez vers la chambre, le soir, et que tu la tiens par la taille. Je sens dans sa nuque courbée monter la volupté… Une femme insensible qui n’a pas encore aimé. »


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