Les 12 Travaux d'Hercule

Genre : Péplum

Année : 1958

Durée : 100min

L'histoire : Après avoir affronté le Lion de Némée qui terrorisait la région et prouvé à maintes reprises sa force, Hercule s'embarque avec Jason pour la Colchide, afin de récupérer la légendaire Toison d'Or. Jason, lui, désire récupérer son trône, en Thessalie...
La critique d'Alice In Oliver:
Cela faisait des lustres que je n'avais pas vu cette bisserie ! Mes vagues souvenirs remontaient donc à ma tendre enfance.
Aussi, ce fut un véritable bonheur de revoir ce péplum  réalisé par Pietro Franscisi en 1958. Dans ce film, la force légendaire et surhumaine d'Hercule est largement mise à contribution. En même temps, notre héros est le fils de Zeus et un demi-dieu. Dans ce nouvel épisode de la saga, Hercule va devoir employer sa force mais également la ruse, puisqu'il doit retrouver la Toison d'or.

Tout le charme de ce péplum, mâtiné de fantastique, réside dans son atmosphère kitsch, à base de décors en carton-pâte.
Pour le reste, les acteurs sont assez mauvais. Certes, physiquement parlant, Steve Reeves (l'acteur qui incarne Hercule) est impressionnant.
En revanche, c'est un bien piètre acteur qui possède en tout et pour tout deux mimiques au total dans sa palette d'expressions.

Dommage, car l'aventure proposée est vraiment fun à regarder. Le film est suffisamment rythmé pour que l'on ne s'ennuie jamais.
L'une de mes séquences préférées reste celle où Hercule affronte un dinosaure affamé. Une confrontation titanesque !
Pour le reste, pas grand chose à retenir, si ce n'est le charme désuet de cette série B, qui contient toutefois son lot de séquences d'action, le tout servi par la musculature de Steve Reeves, toujours prêt à baffer ceux qui ont le malheur de croiser son chemin. Dans ce registre, l'acteur se révèle particulièrement brillant.
En résulte un petit nanar sympathique, qui souffre malgré tout du poids des années.

Note: 13/20
Note nanardeuse: 15.5/20