Écrit par Mutations
Mercredi, 17 Août 2011 15:11
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La Cour d'appel du Centre n'a pas ouvert les débats hier, mardi 16 août 2011, dans l'affaire Abah Abah. Saisie en appel d'une demande de nullité des poursuites dirigées contre l'ex-Minfi, la Cour a ouvert le dossier pour aussitôt constater que les citations n'étaient pas encore de retour et, en attendant d'éventuelles observations des parties, les débats ne pourraient s'ouvrir que le 11 octobre prochain. Les débats qui devraient permettre à la Cour d'appel soit de considérer comme fondées les exceptions portant nullité de poursuites soulevées par la défense, soit de confirmer la décision rendue par le Tgi du Mfoundi par jugement avant dire droit rendu le 3 juillet 2010. Jugement par lequel le tribunal rejetait comme non fondées les exceptions portant nullité de procédure soulevées par les avocats de Polycarpe Abah Abah. Rappelons que par jugement avant dire droit rendu le vendredi 03 juillet 2010, le Tgi du Mfoundi siégeant en matières criminelles dans l'affaire Ministère public et Crédit foncier contre Abah Abah et autres avait rejeté la demande portant nullité des poursuites et de toute la procédure formulée par les conseils de l'ex-Minfi.
Ces avocats invoquaient la violation de la loi, notamment l'illégalité de l'arrestation de leur client, l'absence d'inculpation sur certains faits et un arrêt de renvoi rendu hors délais, entre autres exceptions soulevées. Le Tgi du Mfoundi, soutenait la défense, avait plénitude de compétence pour connaître de la régularité de l'ordonnance et de l'arrêt de renvoi, au sens de l'article 251 Cpp. Aux yeux du Ministère public, toutes ces exceptions soulevées par la défense étaient irrévocablement irrecevables au nom de la loi. L'arrêt de renvoi de la chambre de contrôle de la cour d'appel qui saisit le tribunal, rappelait le procureur de la République le jour des débats, a purgé l'ordonnance de toutes les nullités. Ce sont ces exceptions de nullité soulevées par la défense et jugées irrecevables par le Tgi du Mfoundi qui font l'objet d'un nouvel examen depuis hier matin par la cour d'Appel du Centre.
Poursuivi dans le cadre de l'opération épervier, Polycarpe Abah Abah a été interpellé le 30 mars 2008 et gardé à vue à la direction de la Police judiciaire. Il est déféré au parquet le 10 avril 2008 et mis sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui où il est détenu depuis 40 mois sans jugement. L'ex-Minfi et ses 5 coaccusés doivent répondre des faits de détournement de deniers publics en coaction de l'ordre de 4,9 milliards Fcfa.
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