Magazine Culture

Six Jours. La fin d'un monde ou le début d'un nouveau ?

Publié le 19 août 2011 par Clarabel

IMG_5163

Cass appartient à une famille d'excaves et vit dans un Londres totalement dévasté, victime d'une guerre chimique quelques années auparavant, et pliant désormais sous la coupe des Vlads. Ces russes exercent un contrôle impitoyable sur la ville et ses rescapés, car ils sont, en fait, à la recherche d'un artefact, un objet dont on ignore tout, mais qui serait caché sous les décombres de la capitale britannique. Seule certitude, il serait la clef du conflit. Cass a un petit frère, Wilbur, qui est passionné de bandes dessinées et qui pense haut et fort que sa lecture lui livre des indices pour retrouver le fameux artefact. Lors d'une mission, le frère et la soeur rencontrent Peyto, un garçon débarqué d'on ne sait où, au look improbable et aux manières tellement guindées que cela agacerait presque la jeune fille. Il n'est pas seul, il est accompagné d'Erin, sa soeur, qui va confier l'objectif de leur présence à Londres. Présence sur laquelle reposerait le sort de la planète ! 
Bref, s'il était besoin de préciser, nous avons là un roman de science-fiction en plus d'être une dystopie. Quel mélange ! Or, je me rends compte que je n'aime vraiment pas beaucoup la SF. Ce récit n'a fait que confirmer mes craintes - l'ensemble est habile, nous suivons une espèce de chasse au trésor dictée par un auteur de BD qui avait plus d'une corde à son arc, 
mais cela s'avère lourd, chargé en détails. L'univers dépeint est rustre, grisâtre, Cass parle elle-même un anglais proche de l'argot, c'est une nana habituée à vivre à la dure, aussi sa rencontre avec Peyto offre un joli contraste, surtout au début. Mais, pas le temps de batifoler car la menace est bien réelle. Peyto et Erin ont seulement six jours pour accomplir un miracle, ils seront aidés de Cass et Wilbur, apprendront à découvrir un monde nouveau et étranger, à parer aux trahisons, à découvrir des secrets, etc. Certes, l'action ne manque pas, il y a énormément de détails dans l'histoire, on sent la volonté de l'auteur à vouloir partager ce qu'il avait à coeur de proposer, mais à tel point que le récit perd aussi un peu d'âme (surtout la deuxième partie). Un bilan mitigé, donc, après ces 380 pages de lecture.

Six Jours - Philip Webb
traduit de l'anglais par Yves Sarda
La Martinière J. (2011) - 384 pages - 13,90€ 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Clarabel 3993 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines