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Matin brumeux et songes feutrés

Publié le 19 août 2011 par Aiglebleu

 

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Enfin vendredi... rester calmement à la maison demain, ne pas regarder l’ordinateur et travaillé au jardin, ouf, j'ai besoin de ça. Ce fût une semaine fébrile et rempli d’activité comme je n’en ai pas eu depuis bien des années. Mais je suis très heureux. La nouvelle famille s’adapte bien, moi aussi je ne grogne pas trop 
MATIN BRUMEUX ET SONGES FEUTRÉS
et je ressens même plus le besoin de me réfugier dans ma caverne.

 

La même activité se ressent partout dans ma vie. Ma vie d’artiste est en pleine expansion, ma compagnie aussi. Je me sens comme un homme dans la vingtaine bouillonnant de projets et d’enthousiasme pour la vie. C’est exactement ce que disait Anastasia, qu’en voulant bâtir un domaine familiale que nous commencerions tous et toutes à rajeunir et une nouvelle vie refleurirai.

 

Alors, je me sens d’attaque ce matin pendant que la famille dort et que la brume matinale après les gros orages d’hier feutre le pays et rend la réflexion profonde, pour aborder le sujet qui me tient à cœur. Quels ont été nos erreurs qui ont coupé notre lien avec le Divin et comment éviter cela dans l’avenir. Pour les nouveaux lecteurs il faut avoir suivi tout un ensemble de réflexions que je poursuis avec vous depuis plus d’un mois je pense. Aller dans les pages (colonne de droite) et lire RÉFLEXIONS SUR LE MONDE et ensuite ceux de la semaine passée. Je vais d’ailleurs tenter de les incorporé tous sur la même page afin d’en faciliter la consultation.

 

Bref, quelles furent nos erreurs pour permettre d’être ainsi affecté par un aveuglement, une coupure, une absence de liens conscients avec le Divin? Si je regarde plus près de moi, qu’est ce qui m’empêcherai de ressentir les états d’âme de ma famille par exemple? Si je suis trop rempli de ma personne, si je me sens très important et que mon travail est plus important que celui de ma femme par exemple, je ne serai pas enclin à vouloir l’écouter ou être à l’écoute de ses états d’âmes. J’ai déjà été comme cela par le passé et les ruptures inévitables qui ont suivi m’ont bien fait souffrir. En fait, l’autre était aussi importante que moi, c’est mon orgueil, ma propre suffisance qui me coupait d’elles. On a tous et toutes vécus cela la frustration d’essayer d’expliquer nos besoins à une personne qui n’entend pas, tellement enfoncer dans sa propre suffisance et sentiment de sa propre importance, convainque qu’elle a raison, qu’elle n’entend pas ce qu’on dit. Les fonctionnaires par exemples, ou les employés d’un grand magasin qui sont là depuis longtemps, tellement confiants dans leurs sécurité au travail qu’ils n’écoutent pas, souvent par paresse, les besoins qu’on exprime. Ainsi, c’est l’orgueil, le sentiment de notre propre importance qui peut nous couper de l’autre. On ne ressent plus, on n’entend plus l’autre parce qu’on est trop rempli de notre ego de notre personne alitée (personnalité). L’égo et la personnalité sont des aspects conditionnés de l’être. Ils sont transitoires et illusoires. Il faut avoir fait l’expérience de notre propre continuité dans le temps, notre immortalité de l’âme, pour comprendre que ces aspects de l’être changent d’une vie à l’autre et ne sont pas permanent. Même dans l’existence actuelle, on voit que notre personnalité change pendant la vie. Elle est donc non réelle, influençable, conditionné par les circonstances de la vie et ses expériences. L’être réel, immuable, éternel, immortel n’a pas d’orgueil puisqu’il existe en relation avec le tout. Il est non conditionné et n’a aucune forme fixe ou personnalité permanente. Ainsi, la première cause de notre séparation avec le Divin serait l’orgueil et la croyance en une personnalité fixe et immuable dans un ego séparé du tout.

 

Lorsque j’étais en formation avec mes aînés, chamans, hommes et femmes médecines des Premières Nations, un aspect important de notre éducation consistait à revivre ou revisiter le passé. Nous devions consulter notre livre de vie, ce que certaines écoles spirituelles appellent les archives akashiques, soit nos vies avant celle-ci. Les hindouistes, bouddhistes et taoïstes (donc un pourcentage très important de la population planétaire) croient tous en la réincarnation. (Ainsi que de nombreuses peuplades autochtones de par le monde). L’être qui chemine donc, d’une vie à l’autre, possède une continuité, il est lumière, il est énergie et conscience, mais n’a pas de personnalité fixe, pas d’ego permanent. On voit cela, on ressent cela lorsqu’on revisite les vies antérieures.

 

Je pense que nous avons touché un élément primordial ce matin. Lorsque Anastasia préparait son Vladimir, le père de ses enfants, à faire le travail colossal d’écriture qui nous est si salutaire aujourd’hui, elle lui avait prédit un succès internationale et des richesses à la mesure de la tâche entreprise. Elle l’avait mis en garde contre l’orgueil et pour assurer son humilité lui avait soumis une série de gestes qui pourrait sembler ridicules avant de pouvoir retirer de l’argent à la banque. Il se doit d’être à jeun de toute alcool depuis trois jours, et faire devant le directeur de la banque une dizaine de flexions des jambes jusqu’au sol. Elle lui donna ce programme pour qu’il puisse cultiver l’humilité et le garder de l’orgueil. Je pense que cela vient confirmer ce que nos réflexions nous disent ce matin.

 

La suite la semaine prochaine après lecture de vos commentaires sur cette étape dans nos réflexions.

Aigle Bleu

PS- Pardonnez mes fautes, j'ai pas le courage de changer de machine pour faire la correction. 


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