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Mondo Cannibale

Publié le 20 août 2011 par Olivier Walmacq

mondo_cannibale

genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
année: 1980
durée: 1h30

l'histoire: Un groupe de jeunes gens part en expédition sur le continent africain. Parmi eux, Anne, une jeune femme blonde. Le groupe tombe sur une tribu cannibale qui les massacre, à l'exception d'Anne. Cette dernière va grandir et vivre parmi eux: elle va devenir leur déesse.

la critique d'Alice In Oliver:

Comme je l'ai déjà mentionné plusieurs fois sur ce blog, le film le plus célèbre de Ruggero Deodato, à savoir Cannibal Holocaust, engendrera de nombreux ersatz avec des anthropophages féroces et affamés de chair humaine.
Mondo Cannibale, réalisé par Jesus Franco en 1980, appartient à cette catégorie de séries B (voire séries Z) peu glorieuses, que l'on rangera parmi les gros nanars grotesques et lamentables.

Au niveau du speech, c'est un peu près la même histoire que d'habitude. En résumé, des personnes sont attaquées et massacrées par des cannibales.
Mais une petite fille est épargnée. Elle grandit parmi eux et devient une belle jeune femme. Amourachée de la belle blondasse, toute la tribu lui passe dessus et profite allègrement de son corps sublime.
Pourtant, son père ne désespère pas de la retrouver et part la délivrer de la main des anthropophages. En résulte un film extrêmement médiocre, qui s'acharne à nous montrer quelques scènes de cannibalisme à base de tortures, de viandes et d'hurlements stridents, Jesus Franco ne nous épargnant aucun détail...
Pourtant, rien de très choquant, l'ensemble prêtant davantage à sourire, la faute à une réalisation grossière et totalement à côté de la plaque.

En effet, on remarquera que les cannibales sont tous des hommes blancs, couverts de mauvaise peinture en solde chez Lapeyre (désolé pour la pub...).
Inutile alors de préciser que Mondo Cannibale est un film fauché. Le père retrouvera sa fille devenue une petite sauvage.
Pourtant, cette dernière a encore quelques sentiments humains. Il lui reste donc de vagues souvenirs de son enfance.
Enfin bref, voilà un énième ersatz de Cannibal Holocaust, que l'on rangera très vite dans la benne à ordures.

note:

gore


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