Des communes à l'école de la Prévention des risques

Écrit par Cameroon Tribune   

Dimanche, 21 Août 2011 16:41

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Une cession de formation a été organisée mercredi dernier à Maroua en faveur de certaines communes de l'Extrême-Nord sur la gestion des désastres et la réduction des risques.
Pour la seule année 2010, l'Extrême- Nordcette région a enregistré de nombreux sinistres : le 4 mai, une émanation de gaz dans un puits avait fait cinq morts à Soulédé-Roua dans le Mayo-Tsanaga. La peste porcine africaine déclarée le 3 avril avait amené les autorités sanitaires à abattre 4016 porcs dans la région. Les inondations de Pouss dans le Mayo-Danay avaient fait 7 morts d'hommes, 600 blessés et plus de 1000 personnes sans-abris. Toujours l'année dernière, l'épidémie du choléra a entraîné la mort de 601 personnes ; pour ne citer que ces cas parmi la kyrielle de malheurs enregistrés l'année dernière dans la région de l'Extrême-Nord.

C'est afin de mieux prévenir et atténuer les effets des désastres que l'organisation humanitaire et de développement, Plan Cameroon, a organisé le 17 août 2011 à Maroua une session de formation en faveur de 23 communes et des responsables des districts de santé. Quatre départements de l'Extrême-Nord, étaient concernés par cette formation, à savoir le Mayo-Danay, le Mayo-Kani, le Mayo-Tsanaga et le Diamaré. S'il est vrai que cette session a permis aux participants d'élaborer une typologie de risques par communes en terme de prévention et d'envisager les moyens d'y faire face, les participants se sont appesantis sur l'épidémie du choléra qui sévit actuellement dans l'Extrême-Nord. Les travaux ont permis aux maires bénéficiaires de dresser la liste des produits devant constituer des kits d'urgence en matière de lutte contre cette maladie.

Dans les tout prochains jours, Plan Cameroon va dégager la somme de 9 millions F Cfa en faveur de ces 23 communes. En effet, il est prévu la signature des protocoles d'accord consistant à apporter une riposte au vibrion cholérique. Au terme de cette convention, chacune de ces collectivités territoriales décentralisées doit fournir au moins la somme de 100 000 F cfa et cette organisation humanitaire de développement va à son tour ajouter 400 000 F cfa, ce qui fera un minimum de 500 000 F cfa qui vont alors permettre à la commune de payer le kit d'urgence qu'elle a librement élaboré. Cette formation qui s'est déroulée dans la salle des conférences de la CNPS de Maroua a été présidée par Tchari Gamda, conseillé du gouverneur pour les affaires sociales et culturelles.

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