L'âme du mal

De : Maxime Chattam.
Date de publication : 2002.
Nombre de pages : 515.
Quatrième de couverture : Le bourreau de Portland, qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper, est mort. Pourtant, le carnage continue, identique. L’inspecteur Joshua Brolin, qui avait mis ce monstre hors d'état de nuire d'une balle dans la tête, doit aujourd'hui poursuivre son double. Cette fois, l'espoir n'est plus permis : Le Mal est une grande famille et ses frères sont légion...

Il y à quelques mois de ça, j’avais lu de Maxime Chattam « Les arcanes du chaos » qui m’avait bien plu (j’en parlerai d’ailleurs prochainement je pense car je vais tenter de le relire ;-) ). Du coup, intéressé par l’univers de cet auteur je me suis mis à lire « L’âme du mal », premier volet de sa trilogie du mal.
Une fois encore, je me suis bien laissé embarqué dans cette histoire qui mêle de façon très légère, fantastique et policier sans pour autant tomber dans le piège final de la science fiction rendant son récit crédible. De pages en pages, je me suis laissé prendre au jeu de cette enquête. Tout en m’imaginant que le genre de monstre que l’Inspecteur Joshua Brolin traque pourrait certainement exister (on vit dans un monde de malades de toute façon ^^ ), j’ai vraiment tâcher de suivre et de mener mon enquête moi aussi. C’est habillement bien écris, le découpage par chapitre et assez judicieux et du coup j’ai vraiment passé un bon moment face à ce roman. Le seul petit bémol que je pourrais mettre c’est cette fin un peu prévisible. L’identité du tueur se devine facilement car on se laisse pas berner par le côté fantastique et le « marionnettiste » apparaît aussi comme étant une évidence. La fin m’est apparu du coup un peu facile mais sympathique tout de même au point que j’ai envie de continuer à lire cet auteur et à m’aventurer dans sa « trilogie du mal ».
Pour résumé, « L’âme du mal » est un très bon policier signé Maxime Chattam. Amateur de polar, je me suis vraiment régalé face à ce livre qui en plus de se lire très facilement reste passionnant. Dommage que ça fin ne surprenne pas plus que ça mais dans l’ensemble ça reste quand même efficace à mes yeux.