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Glu, de irvine Welsh

Par Litterature_et_chocolat @HeleneChoco

Touché-coulé : à peine ouvert et déjà refermé!

Glu, de irvine Welsh

A défaut d’avoir déjà lu Irvine Welsh, j’avais vu Trainspotting: je m’attendais donc à une écriture qui dérange  et un livre subversif jalonné de gros mots, de sexe, de drogue, de vices en tout genre : en cela, Irvine Welsh tient ses promesses… mais en fait trop. Glu s’est refermé à la page 165 et va sagement rejoindre les rayonnages de ma bibliothèque sans plus tarder.
RÉSUMÉ :

Quatre hommes tracent leur parcours des années 1970 à nos jours dans un monde où se succèdent les explosions sociales et culturelles. On plonge dans l’Ecosse du punk, du foot, du rock’n'roll et de sa jeunesse qui peine à trouver sa place.

MON AVIS :  en faire un film

La Grande-Bretagne  version sexe, drogue et rock’n'roll, on s’en lècherait les babines de plaisir : tout est permis! Mais des pages entières de « connards qui se chient dessus » (p.129 de la version Points), et autres civilités, c’est trop. Trop lourd, trop grossier, on peine à suivre l’histoire et au bout de 100 pages on est encore perdu dans les personnages. Le livre ressemble à un scénario de film : le style est plus langagier que littéraire.

Par manque de connaissances de la musique punk et des équipes de foot britanniques, des passages ont échappé à ma compréhension, mais indépendamment du style, on effectue une plongée plaisante et captivante dans l’époque thatchérienne, de ses banlieues et de ses mœurs.

Au moins San Antonio, dans le même style d’écriture, émaillait-il ses textes d’humour et de cocasserie!

VOUS AIMEREZ SI…

… vous êtes fan de la culture et de la société britanniques: ce roman regorge d’allusions historiques, culturelles, politiques et sportives de nos voisins d’Outre-Manche

… d’autres blogueurs ou blogueuses vous font partager leur enthousiasme : je mettrai volontiers des liens vers des avis plus louangeurs que le mien!

EXTRAITS :

C’est parti!
Mon putain de coeur fait boum-boum-boum, mais j’essaye de pas le montrer.
Je vois Doyle glisser un truc à Billy discrètement, et je crois que c’est des billets de banque. Il lui dit un truc à propos de matos embarqué et de fourgonnette, c’est peut-être de la thune des fois qu’on se fasse arrêter! Ça s’appelle prévoir, putain. Des vrais gangsters, qu’on est tous, les Doyle et nous autres!


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