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Sebastian FITZEK - Ne les crois pas : 5,5/10

Par Eden2010
Sebastian FITZEK - Ne les crois pas : 5,5/10

Sebastian FITZEK – Ne les crois pas : 5,5/10

Après « Thérapie », - que j’ai adoré, (mon commentaire :http://edenlalu.centerblog.net/179-sebastian-fitzek-therapie-8-10) - je dois dire que ce roman de Sebastian Fitzek est une véritable déception.

L’auteur a certainement tenté de recréer l’univers de Thérapie avec ses multiples possibilités, ses interrogations, ses angles morts, mais l’ensemble dévie dès la mise en place vers un livre suspense standardisé avec les clichés nécessaires au genre.

Mais d’abord l’intrigue, qui met l’eau à la bouche :

Yann May, un psychiatre renommé, est au téléphone avec sa fiancée Léonie, mais la liaison est très mauvaise, il n’entend que des bribes de ce qu’elle lui dit. Ce qu’il comprend pourtant clairement, c’est la voix de sa fiancée qui lui dit avec insistance : « Ne les crois pas. Quoi qu’ils te disent, ne les crois pas … » ; alors qu’il tente encore d’améliorer la réception, on sonne à la porte. Un policier lui annonce que Léonie a eu un accident fatal … une heure plus tôt, qu’elle et morte sur place.

Huit mois passent et on retrouve Yann dans une situation bien différente : il a pris en otage une station radio et exige qu’on lui amène Léonie, dont la mort a été démontrée par autopsie, empreintes dentaires etc. Mais il entend encore sa voix qui lui dit « ne les crois pas » …

Après avoir lu ce quart de couverture et, bien évidemment, le précédent roman de Sebastian Fitzek, je m’attendais à une petite merveille.

Seulement, une fois la situation telle que décrite par le résumé mise en place, et bien, on se retrouve dans un thriller classique, avec ses scènes d’action, les traitres, les hommes agissant dans l’ombre et tous les standards qu’on peut imaginer.

Même le deuxième personnage central, la psychologue Ira Samin, engagée – contre sa volonté - par la police pour négocier avec Yann est un personnage bateau avec ses problèmes personnels, la mort de sa fille, son alcoolisme et ses envies suicidaires.

Surprise, il s’avère que Ira a un intérêt tout personnel à négocier avec Yann, qui menace de tuer chaque heure un otage, puisque sa propre fille se trouve parmi le groupe retenu par Yann.

Nous suivons Ira, qui s’interroge malgré tout sur la mort pourtant indéniable de Léonie qui se heurte aux prévisibles obstacles, au mutisme de ses supérieurs, et très rapidement les clichés affluent.

Il est vrai, et voilà pourquoi j’accorde tout de même 5,5 points, qu’il y a quelques moments de suspense, quelques surprises, et n’oublions pas que le début est intriguant.

Je pense que la grande erreur de l’auteur était de vouloir reproduire l’ambiance de Thérapie, avec ses méandres psychologiques et le labyrinthe des hypothèses.

Il n’y est absolument pas parvenu, même si l’effort y est.

Il aurait mieux valu que Sebastian Fitzek se dégage complètement de son précédent roman est construise un livre suspense différent ; le style n’est pas nécessairement dans la structure du roman !

Bref, un livre quelconque qui se perd dans la masse du genre, malgré la bonne idée de base.

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