Merantau

genre: action (interdit aux - 12 ans)
année: 2009
durée: 1h40

l'histoire: Dans un village indonésien, vit un jeune combattant, Yuda, rompu à l'art martial du silat. Pour compléter sa formation, il doit accomplir son Merantau, un rite de passage à l'âge de guerrier adulte. Il est donc envoyé à Jakarta où il devra se faire un nom.

la critique d'Alice In Oliver:

Les films de bastons se ressemblent tous un peu d'une certaine façon. Il y a eu Bruce Lee, Van Damme, Jet Li et bien d'autres.
Les scénarios sont toujours un peu les mêmes. Dans les années 2000, Luc Besson produisait Ong Bak avec la ferme intention de signer un gros film de bastons. Certes, le film délivrait la marchandise mais l'ensemble se révélait tout de même sans surprise et tout de même un peu débile.

En vérité, c'est le cinéma indonésien qui réveille un genre que l'on croyait endormi depuis longtemps. En effet, Merantau peut se targuer d'être l'un des meilleurs films de genre depuis belle lurette.
Le film suit les aventure de Yuda, un jeune combattant qui poursuit son initiation du combat. Arrivé à Jakarta, il doit sauver une belle jeune femme de la prostitution.
A partir d'un scénario simpliste, Gareth Evans réussit un véritable tour de force.

Premièrement, les séquences de combat sont particulièrement impressionnantes, sans pour autant rajouter des ralentis toutes les 5 secondes (je fais référence à Ong Bak là...). Clairement, toutes les productions américaines de genre peuvent aller se rhabiller... L'autre force du film repose également sur son jeune acteur, particulièrement convainquant, autant dans les combats que dans l'interprétation d'un personnage attachant.

Bref, Merantau fout une pillule à tout le monde. Etonnant qu'un film de cette trempe n'ait pas eu le droit à une sortie en salles.
Espérons que le film de Gareth Evans trouvera son public en dvd. Clairement, la nouvelle référence du genre.
Même ceux qui n'aiment pas trop les films de combat devraient apprécier Merantau. C'est dire la qualité de ce long-métrage, parfaitement indispensable.

Note: 16/20