
The Kinks #3 :
Ray Davies : chant, guitare
Dave Davies : chant, guitare
Mick Avory : batterie
John Dalton : basse
John Gosling : claviers
Les Kinks ont connu une sévère baisse de succès depuis 1967, mais le groupe s'accroche et la chance finit par tourner.
En 1970, les Kinks vont redevenir un groupe rock de tout premier plan, et rencontrer un nouveau public qui fera un triomphe aux albums précédents, surtout “Something Else” et “Village Green Preservation Society”.
Novembre 1970, nouveau concept album : “Lola Versus Powerman & The Money-Go-Round, Part One” (#35 US), Produit par Ray Davies.
The contenders (Ray Davies)
Strangers (Dave Davies)
Denmark Street (Ray Davies)
Get back in line (Ray Davies)
Lola (Ray Davies)
Top of the pops (Ray Davies)
The money-go-round (Ray Davies)
This time tomorrow (Ray Davies)
A long way from home (Ray Davies)
Rats (Dave Davies)
Apeman (Ray Davies)
Powerman (Ray Davies)
Got to be free (Ray Davies)
Un album majeur, se moquant ouvertement du show-business (“Denmark Street”, “Top of the pops” et le génial “The money-go-round”).
Ray Davies parle également de sa rencontre avec un travesti (“Lola”) et rêve de quitter le monde moderne pollué pour redevenir un singe vivant dans les arbres (“Apeman”).
L’album et les deux singles qui en sont issus relancent la carrière des Kinks.
Singles : “Lola/Berkeley Mews (Ray Davies)” (#2 UK-#9 US) et “Apeman (Ray Davies)/Rats (Dave Davies)” (#5 UK-#45 US).
La BBC avait censuré “Arnold Layne” de Pink Floyd qui parlait d’un travesti, mais les censeurs n’ont apparemment pas compris les sous-entendus de “Lola” qui fut un tube énorme en Angleterre sans subir aucune censure.
(”je ne comprends pas pourquoi elle marche comme une femme et parle comme un homme”.
“Les filles veulent être des garçons et les garçons veulent être des filles”.
“Je sais ce que je suis et je suis content d’être un homme, tout comme Lola”.)
“Apeman” sera popularisé en France par Serge Lama sous le titre “Superman”.
L’album porte l’inscription “Première partie”, mais il n’y aura jamais de deuxième partie.
© Pascal Schlaefli
Urba City
Août 2011