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Au sujet de François Hollande

Publié le 29 août 2011 par Dubruel

Lu dans Drzz :

Hollande va-t-il annexer la France ? – Par Michel Garroté

Publié le 26 août 2011 par Michel Garroté

François Hollande, produit light à 42%.-

Sarkozy est nul. Mais ses adversaires sont encore plus nuls que lui.

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A propos d’histoires pour les nuls, François Hollande est situé largement devant ses concurrents (es) dans le sondage effectué par Ipsos / Logica, à l’occasion des primaires socialistes (sondage effectué pour Radio France, pour France Télévisions et pour Le Monde ; autrement dit, d’une part, pour le service public gauchisant ; et d’autre part, pour un quotidien déficitaire, déficient et gauchiste).

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Selon ce sondage, au premier tour de ces primaires socialistes, François Hollande obtiendrait 42 % des suffrages devant Martine Aubry, qui elle ne serait qu’à 31% ; Ségolène Royal, 18% ; Arnaud Montebourg, 5% ; Manuel Valls, 3% ; et Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, 1%. Les petits 5% pour Montebourg sont une bonne nouvelle. En effet, il est le candidat le plus démagogique et le plus dangereux du PS.

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Quant au premier tour des présidentielles de 2012, François Hollandeest perçu par 48% des sondés comme « le plus capable d’emporter l’élection présidentielle », devant Martine Aubry à seulement 28%. François Hollande est « le plus capable de rassembler les Français » selon 41% des sondés, contre seulement 32% pour Martine Aubry. François Hollande « plait le plus » à 36% des sondés contre à peine 27% pour Martine Aubry.

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Curieusement, sur le (la) candidat (e) qui a « les propositions les plus convaincantes », le résultat du sondage est de 32% pour Martine Aubry et de 31% pour François Hollande. J’écris « curieusement », car ce résultat signifierait que les électeurs du PS ne sont pas particulièrement motivés par les programmes des divers candidats (es) aux primaires du parti.

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Mais, qu’en revanche, ils sont majoritairement favorables à François Hollande pour ce qui est de rassembler les Françaises et les Français ; ainsi que pour ce qui est de gagner les présidentielles. Difficile d’en tirer des conclusions – politiques et sociologiques – à moyen et à long terme.

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François Hollande, apparemment très sur de lui, déclare : « Il y a des différences qui vont être identifiées entre les candidats mais il y a la question majeure qui va être posée : qui peut être le mieux à même de gagner contre Nicolas Sarkozy et contre Marine Le Pen ? ».

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Certes, cela est peut-être vrai. Néanmoins, l’on a déjà vu, dans le passé, des candidats se croire au pinacle ; et tout de même finir aux abysses. Valéry Giscard d’Estaing (1981), Edouard Balladur (1995) et Lionel Jospin (2002) par exemple.

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De son côté, la revue de presse LSB signale que « pour The Economist, les candidats à la primaire socialiste en France sont des dinosaures figés depuis trente ans dans les mêmes dogmes économiques ».

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LSB : « L'hebdomadaire britannique cite les propositions des cinq candidats qui espèrent représenter leur camp à l'élection présidentielle sous le dessin d'un dinosaure coiffé d'un béret basque, la cigarette au bec et un verre de vin rouge à la main ».

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LSB : « Ségolène Royal veut interdire la spéculation sur la dette souveraine ; Arnaud Montebourg veut abolir les agences de notation ; "Martine Aubry et François Hollande semblent simplement figés dans le temps, autour de 1981" lorsqu'ils proposent de revenir à la retraite à 60 ans », écrit LSB, citant The Economist.

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LSB ajoute : « L'article (du Economist) poursuit en énonçant cette vérité première (valable aussi pour l'UMP) : "Personne ne semble leur avoir dit qu'il y a une manière simple d'éviter la colère des marchés obligataires : équilibrez vos comptes et n'empruntez pas" ».

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LSB : « Seul Manuel Valls trouve grâce aux yeux de l'hebdomadaire (The Economist) pour avoir osé dire que l'effort d'austérité budgétaire devrait être aussi puissant qu'après la Seconde Guerre mondiale. "Hélas, M. Valls, qui est âgé de 49 ans, est considéré comme étant trop jeune pour être un concurrent sérieux. Le jour où les paléo-socialistes de la génération Mitterrand permettront à de tels personnages d'émerger, ce sera l'aube d'une vraie révolution" », écrit The Economist, cité par LSB.

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LSB poursuit : « Dans son dernier numéro, l'hebdomadaire Minute(ndmg – qui n’est pas ma tasse de thé) se demande d'ailleurs si Manuel Valls ne va pas quitter le PS. Cela pourrait dépendre de son score à la primaire socialiste et du sort que le gagnant lui réservera », conclut la revue de presse LSB.

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Par ailleurs, on peut lire sur Nouvelles de France : « 150’000 euros, c’est le coût de l’Université d’été du Parti socialiste organisée du 26 au 28 août à La Rochelle. De l’argent essentiellement public quand on connaît les sources de financement du PS (57 millions d’euros en 2009). Le contribuable français qui paye pour le duel entre Hollande, Aubry et Royal, ça ne choque personne ? », conclut Nouvelles d France.

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A vrai dire – et pour ce qui me concerne – c’est la loi sur le financement de tous les partis qui mérite débat ; et non pas, uniquement, le financement du PS.

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Pour résumer et pour conclure, j’ajouterai qu’il est, en effet, stupéfiant, comme le soulignent The Economist et LSB, que même l’UMP se refuse à équilibrer les comptes en réduisant de façon massive les dépenses de l’appareil de l’Etat, ne serait-ce afin de pouvoir moins (ou ne plus) emprunter.

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Il n’y a, sous cet angle-là, aucune différence entre l’UMP et le PS, qui les deux, sont déjà en campagne pré-présidentielle, en vue d’avril et mai 2012.

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Des pseudo-experts, régulièrement invités par l’audiovisuel public, répètent, sans relâche, que pour l’UMP, réduire de façon massive les dépenses de l’appareil de l’Etat dès août 2011, cela serait nuisible, à la victoire, de Sarkozy, en mai 2012.

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Ces mêmes experts racontent que s’il est élu en mai 2012, Sarkozy pourra, alors seulement,  réduire les dépenses, car, racontent-ils, n’étant pas éligible, une troisième fois en 2017, il aura, dès mai 2012, les mains libres pour assainir les dépenses pharaoniques de l’appareil de l’Etat.

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Avec de tels « arguments », je ne serai pas surpris que la France s’enfonce – bientôt – dans le chaos et la banqueroute.

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Copyright 2011 Michel Garroté http://drzz.fr/


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