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Pig Island de Mo Hayder

Par Mango
Pig Island de Mo HayderJusqu’où me conduit l’aventure des lectures communes?  A lire deux fois plus tout simplement. Ne trouvant pas au bon moment le livre de Mo Hayder: «Tokyo», je me suis contentée du seul titre trouvé à la bibliothèque: "Pig Island" sorti juste après le succès de «Tokyo» que je m’apprête à dévorer maintenant.Je n’ai pas été déçue par celui-ci, même si ce n’est pas non plus un des meilleurs thrillers que j’ai pu lire.
Pig Island, où se déroule l’histoire, est une île écossaise, grand centre d’élevages de porcs devenu lieu d’élection d’une secte menée par un gourou, Malachi Dove, ancien guérisseur dénoncé par le héros, Joe Oakes, journaliste spécialiste dans la chasse aux phénomènes paranormaux. Justement des rumeurs courent concernant l’existence d’une créature diabolique vue sur une photographie prise sur l'île par un touriste. Il s’agit d’une silhouette humaine avec une excroissance codale.L’atmosphère sur cette île est infecte: odeurs pestilentielles de chairs mortes, cadavres de porcs en décomposition, disséminés partout.Le journaliste enquête et raconte ses faits et gestes dans une première partie. Des événements plus horribles les uns que les autres se produisent dans la recherche de son pire ennemi, ce Malachi qui le menace.Le pire cependant survient dans la seconde partie où sa femme devient la narratrice. Ils doivent se cacher à Londres après l’explosion de la secte. Angeline, la fille de leur ennemi les accompagne. C’est elle le monstre pris en photo. Elle porte une troisième jambe, reste d’une créature siamoise non aboutie. Nous sommes encore loin du pire lorsque Joe Oakes s’attache à elle et que sa femme meurt dans des conditions atroces.La troisième partie, trop courte à mon goût, ne sert qu’à donner les explications de toutes ces folies meurtrières. Naturellement, c’est un choc et les monstres ne sont pas forcément ceux auxquels on s’attendait. Mo Hayder a l’art de surprendre et d’obliger son lecteur à lire jusqu’au bout malgré certaines lenteurs parfois et surtout en passant par-dessus bien des incohérences mais il ne faut pas s’y attarder et suivre le mouvement endiablé de la narration. Pas mal! Pig Island de Mo Hayder (Presses de la cité, 2006, 390 pages) Traduit de l'anglais par Hubert TézenasNouvelle participation au challenge de Kathel et à celui de CynthiaPig Island de Mo HayderPig Island de Mo Hayder

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