Magazine Cinéma

Tout Ce Qui Brille

Publié le 01 septembre 2011 par Olivier Walmacq

tout_ce_qui_brille

Genre: comédie
année: 2010
durée: 1h40

l'histoire: Qui n'a jamais eu honte de la nouvelle coiffure de sa mère, des mauvaises blagues de son père, du canapé en velours du salon, d'une amie d'enfance ravie de son CDI à la mairie? Lila et Ely vivent à Puteaux, de l'autre côté du pont qui les sépare de Paris. Comme deux soeurs, elles partagent tout et rêvent ensemble d'une autre vie et des dernières chaussures tendance. De petites embrouilles en gros mensonges, elles vont tout faire pour essayer de pénétrer un monde qui n'est pas le leur, un monde de happy few et de faste, là où tout leur semble possible.

La critique d'Alice In Oliver:

Voilà donc la nouvelle folie française qui a eu un certain succès en début d'année 2010, par la réalisatrice de Lol (aïe !), le but de la cinéaste étant visiblement de signer des comédies générationnelles, parlant à la fois aux 18/25 ans et aux parents.
Pas bête... en sachant que l'objectif est évidemment de constituer la surprise inattendue de  l'année 2010. Toutefois, le film sera largement encensé par certaines émissions grand public, avec par exemple, une véritable promotion chez Michel Drucker.

Géraldine Nakache, à la fois devant et derrière la caméra, présente donc sa nouvelle livraison, Tout ce qui brille.
Apparemment, la jeune réalisatrice semble avoir trouvé la formule pour séduire un certain public. Pour cela, rien de plus simple, et cela fonctionne un peu comme une recette de cuisine. Prenez des jeunes acteurs en devenir et probablement de talent, Leïla Bekhti, Audrey Lamy et Manu Payet, qui viennent apporter une certaine fraîcheur, tout en étant convaincus de la sincérité de l'entreprise.

Reconnaissons-le, c'est plutôt malin. Mais un film (quel que soit le genre) ne peut pas toujours reposer sur une formule.
Heureusement, le cinéma ne se résume pas uniquement à un bouquin de cuisine, qui pourrait conquérir le coeur du public à chaque fois.
Encore faut-il écrire un script qui tienne la route... Et sur ce point, Tout ce qui Brille est tout simplement dépourvu de scénario.

Pourtant, malgré les bonnes intentions, le film peine réellement à convaincre. La faute à tout un tas de clichés et à des dialogues volontairement djeunz, à coup de "z'y-va", "c'est ouf" ou encore "elle est trop vénère".
Vous l'avez donc compris: Géraldine Nakache n'est pas Michel Audiard (oh ça, non !). C'est sans compter sur le portrait caricatural de deux jeunes rebeues, égarées dans un monde de bourgeois qu'elles ne maîtrisent pas.
Mais le retour à la réalité (soit les 20 dernières minutes du film) sera difficile. Malheureusement, cette bonne idée est totalement inexploitée ou alors glissée sous tout un tas de clichés hautement insupportables.
En dehors de cela, pas grand chose à retenir de Tout ce qui brille. En résumé, on s'ennuie souvent dans ce petit navet.
Mais nul doute que la ménagère, fan des Joséphine Ange Gardien et des sitcoms avariés, telles Plus belle la vie, sera conquise par cette comédie gentillette, qui aura bénéficié d'une véritable promotion chez Drucker et consors (je sais, je me répète mais...).
Ce qui contribue à la rendre encore plus agaçante.

Note: Non, non et non !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines