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Le mardi c’est permis

Par Lecturissime

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Ce mois-ci nous partons A la poursuite d’un rêve avec Barbara CARTLAND

 L'histoire calibrée :

Situation initiale : la jeune Tiana hérite du château en ruines de ses parents et n’a pas l’argent pour continuer les travaux de rénovation.

Elément déclencheur : le comte d’Austindale, son voisin, lui propose de l’épouser car il doit absolument épouser quelqu’une avant ses 30 ans pour ne pas perdre son propre château. – conclusion : avoir un château, ça vous complique la vie…-

Péripéties : elles sont liées aux adjuvants : le cousin Alan, la belle et impétueuse Lady Margaret, éconduite par le Comte, la gouvernante Mme Osbourne, jalouse de Tiana, et Henri Sawyer, promoteur intéressé par le château de Tiana. Tous ces méchants personnages vont tout faire pour empêcher le mariage, mais ce sera sans compter sur la personnalité orageuse de Tiana. – conclusion : ne vous mariez pas avec un comte, ça multiplierait vos ennemis -

Situation finale : Ils meurent tous dans d’atroces souffrances… (lol !)

Conclusion : Barbara Cartland est censée « faire entrer le rêve dans chacun de ses romans », et le rêve selon elle se résume à un château –ou deux c’est encore mieux-, un comte beau et ténébreux, homme intelligent et posé, une jeune fille belle et impétueuse, des méchants rapidement terrassés parce que "l'amour est plus fort que tout" (c'est bÔ....)

Mais attention rien n'est facile de prime abors, le bonheur doit se conquérir : ainsi les héros ne s'apprécient nullement au début de l'histoire (situation classique des romans Harlequin) (eh oui il fut un temps -lointain entendons-nous, avant que je ne découvre Marcel, Gustave et confrères- il fut un temps disais-je où je me complaisais dans la lecture de ce genre de roman...) Donc ils ne s'aiment pas :

«  - Le jour où je me marierai, ce sera par amour, poursuivit-elle. J’espère rencontrer un homme que je respecterai et que j’aimerai de tout mon cœur, de toute mon âme, et jusqu’à mon dernier souffle. Cet homme, ce n’est sûrement pas vous !

Le comte retint sa respiration, soudain fasciné par les joues rosies de la jeune fille, par cette chevelure bouclée qu’elle secouait avec véhémence, tandis que le soleil la faisait briller de mille nuances dorées. » (p. 41)

(La question est : pourquoi quand moi je me mets en colère mon conjoint n’est-il pas fasciné ??? conclusion : la prochaine fois je me placerai dans le soleil, ça changera peut-être tout…)

Trêve de plaisanterie je ne sais pas si au final ce genre d’écrits est plus néfaste qu’un Marc Lévy ou un Guillaume Musso : « prose d’aéroport » comme dit Jérôme Garcin en parlant de Marc Lévy, mièvreries en tous genres, guimauve à toute les pages, clichés à tout va, mais morale sauve quoiqu’il arrive… A méditer...

A la poursuite d’un rêve, Barbara CARTLAND, traduit de l’anglais par Marie-Noëlle TRACHART, J’ai Lu, 2010, 152 p.

  D'autres lectures illicites chez Stéphie : 

mardi tout est permis


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