Le représentant du Mec à la prochaine élection présidentielle compte redonner l'espoir à la jeunesse.
Plus aucun doute sur sa participation ou non à l'élection présidentielle prévue le 9 octobre 2011. Pierre Fritz Ngo, candidat déclaré du mouvement des écologistes Camerounais (Mec) s'est lui-même déplacer pour Yaoundé, afin d'éviter les lenteurs et lourdeurs administratives. «J'ai déposé ma candidature vendredi dernier à 9h 13. Ceci pour éviter toute surprise. J'ai également déposé une copie dudit dossier a été déposée à la cour constitutionnelle auprès du greffier en chef. Et enfin j'ai pu travailler à peaufiner ma stratégie avec des responsables de mon mouvement basé à Yaoundé. Désormais j'attends d'avoir confirmation de la recevabilité de ma candidature. Je devrais alors me rendre de nouveau à Yaoundé pour finaliser les dernières formalités», confie Pierre Fritz Ngo président. En attendant le décaissement des fonds allouer aux partis politiques, il se prépare à lancer sa campagne.
«Après confirmation de la recevabilité de ma candidature et malgré l'incertitude du décaissement des fonds alloués aux partis politiques, je commencerais par faire imprimer des gadgets (affiches, T-shirts, banderoles, etc). Mes discours sont déjà rédigés, idem pour mon projet de société qui s'articule autour de cinq à savoir : la jeunesse, le social, l'économie, l'environnement, et la culture», poursuit le candidat déclaré du Mec. Son premier soutien, il l'a obtenu de sa famille qui ne ménage pas d'efforts pour l'accompagner dans son combat pour la préservation de la biodiversité et la protection de l'écosystème au Cameroun. C'est d'ailleurs le thème de campagne. Un thème qui semble être l'origine de sa popularité à Deido quartier dans lequel il réside à Douala.
[B]Programme[/B]
A 59 ans, Pierre Fritz Ngo est candidat pour la seconde fois, sous la bannière du Mouvement des écologistes camerounais. Le Mec a lancé son premier forum sur la problématique du climat en Afrique Sub-saharienne en juin 1998. Ce mouvement obtient son agrément le 2 septembre 1998. La dénonciation par des reportages des effets néfastes du projet pipeline dans les villages de Kribi, la réalisation d'un projet de création de l'Office de l'environnement et du développement durable qui a malheureusement fait long feu sont quelques unes actions qu'il aura menées. Douze ans plus tard en dépit de la jeunesse de ce parti, le Mec est resté fidèle à son programme. Un programme qui vise l'amélioration des conditions de vie des populations. Depuis sa création, le Mec a participé à toutes les autres échéances électorales (législatives, municipales, et présidentielles).
En 2004, il enregistre un taux de participation de 0.3%. En confirmant sa candidature à l'élection présidentielle du 9 octobre 2011, il a réitéré son désir de faire mieux que la première fois. Son voeu est qu'il obtienne au pire des cas la quatrième place. Il fait la part belle aux étudiants des universités publics (Etats) et agriculteurs. «Je veux redonner espoir aux jeunes, et surtout participer à l'aménagement d'un nouveau plan d'urbanisme qui reste les normes environnementales », révèle-t-il. Toutefois, ce fils de Tondè localité située à 30 km de Douala est conscient du chemin à parcourir. Car, la notion de protection de l'environnement n'est pas encore suffisamment ancrée dans les mentalités des Camerounais.
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