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Garou-Garou Le Passe-Muraille

Publié le 06 septembre 2011 par Olivier Walmacq

passe_muraille

genre: comédie fantastique
année: 1951
Durée: 1h20
l'histoire: Léon, un petit fonctionnaire, se découvre la capacité de passer à travers les murs. Il profite de ce don pour prendre une revanche sur tous ceux qui se moquaient de lui en leur jouant quelques tours.

la critique d'Alice In Oliver:

Garou-Garou Le Passe-Muraille, réalisé par Jean Boyer en 1951, est l'adaptation d'une nouvelle de Marcel Aymé.
Personnellement, je n'ai jamais aimé l'oeuvre originale. Donc, inutile de préciser que cette adaptation ciné m'a plutôt suscité une certaine indifférence.
Pourtant, à la base, l'histoire est plutôt intéressante. Attention, SPOILERS !

Léon est un petit fonctionnaire sans envergure, régulièrement moqué par ses collègues. Léon est un homme maladroit, anecdotique et un peu candide.
Chacune de ses nombreuses bévues fait l'objet de railleries de ses camarades, qui ne manquent jamais une occasion de rire de ses facéties.
Mais bientôt, la vie de Léon va prendre une tournure pour le moins originale.

garou

En effet, par le plus grand des hasards, Léon découvre qu'il a la faculté de passer à travers les murs. Dans un premier temps, Léon se veut plutôt modeste et s'amuse à jouer quelques vilains tours.
Il en profite alors pour prendre sa revanche sur tous ceux qui se sont moqués de lui par le passé.

Mais très vite, Léon exploite ce don à de plus grandes ambitions. Grâce à ses nouvelles facultés, Léon prend confiance en lui et devient un véritable séducteur. Ensuite, le petit fonctionnaire commence à braquer les banques au nez et à la barbe de la police. Très vite, ce passe-partout, ou plutôt ce passe-muraille, fait parler de lui dans les journeaux. Mais évidemment, à force d'user et d'abuser de son étrange pouvoir, Léon finira par payer la facture.

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Vous l'avez donc compris: le scénario reste assez classique, et finalement, sans surprise. Au niveau de l'adaptation, elle est assez fidèle à la nouvelle de Marcel Aymé. Pourtant, on aurait apprécié une version un peu plus personnelle.
Jean Boyer ne prend aucun risque et se contente de retranscire l'oeuvre originale (au passage assez courte).
En résulte une comédie fantastique plutôt fade, avec un Bourvil qui cabotine, la faute revenant à un manque évident de direction dans les acteurs.
Un petit nanar en fin de compte, qui souffre également du poids des années.

Note: 06/20
Note nanardeuse: 12.5/20


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