Tout petit bouquin que celui-là! Enfin, je ne sais pas si appeler ce texte ‘bouquin’ est vraiment justifié…
Il s’agit en fait, comme le titre l’indique, de la publication de deux lettres : l’une d’Ingrid Betancourt à sa maman au cours de sa captivité, l’autre de Mélanie (la fille d’Ingrid) qui répond à la première missive.
On peut pas dire que j’ai beaucoup trouvé d’intérêt à cette lecture. Il s’agit vraiment de lettres privées, de filles à mères, qui se manquent et s’encouragent. J’étais limite gênée de pouvoir les lire… J’imaginais peut-être plus un genre de manifeste politique, je pensais d’ailleurs que c’était la raison qui avait provoqué leur publication. Mais non.
Cela dit, ce livre a été édité alors qu’Ingrid Betancourt était encore prisonnière. Je crois donc que c’était utile pour rappeler son existence à l’opinion publique.
Je lisais donc les pages avec la désagréable impression de m’immiscer dans une intimité qui ne me regardait pas, et en plus de ça, la vision complètement idéalisée (et fausse) qu’à Ingrid de l’Amérique m’a foutrement énervée à plusieurs reprises… Du style, les États-Unis est la contrée de la liberté qui fait passer les libertés individuelles et la solidarité avant ses intérêts économiques. AHEM!
Ah, ou encore les conseils, que dis-je, les ordres qu’elle donne à ses enfants : faites tout ce que vous voulez comme études, mais faites un doctorat d’office, parce qu’il n’y a qu’avec un PhD que vous travaillerez avec des gens assez élevés. Mais ouais.
En tous cas, cette lecture a eu l’avantage de dés-idéaliser l’image que j’avais de la femme politique en question.