Magazine Cinéma

Sans mobile apparent (1971)

Par Littlebigxav

Film de Philippe Labrosans-mobile-apparent-affiche_14461_10619.jpg

FRANCE, Genre: Policier

Avec: Jean-Louis Trintignant, Dominique Sanda, Carla Gravina, Sacha Distel, Paul Crauchet, Stéphane Audran, Jean-Pierre Marielle, Laura Antonelli...

Musique: Ennio Morricone

Pour plus de détails voir IMDB

SYNOPSIS: Ville de Nice début des années 1970, la France sort de l'année 1968 avec de belles cicatrices morales, et l'assassinat d'un certain Forest un homme riche et influent dans la ville, ne tarde pas à faire penser aux autorités à un crime d'extrème gauche. Mais très vite un deuxième assassinat et un troisième avec le même mode opératoire bouleverse cette version. L'inspecteur Carella se perd en conjectures. Il ne trouve pas le lien entre les trois crimes. En désespoir de causes il reprend contact avec une ancienne petite amie, Jocelyne Rocca qui connaît toutes les victimes. Mais elle aussi se fait tuer en sortant de l'appartement de Carella...

CRITIQUE: Il semble que Philippe Labro ait pris beaucoup de liberté avec le roman de Ed MacBain "Ten plus one". Mais si l'on fait abstraction de ceci, ce film reste un polar très réussi. L'histoire est riche en fausses pistes et coups de théâtre, la distribution du film est magnifique: Jean-Louis Trintignant et Carla Gravina en tête. La réalisation de Philippe Labro est des plus solides. sens du rythme et du plan efficace. Quant à la musique de Ennio Morricone qui musicalise cette année-là pas moins de 26 films parmi lesquels "La classe ouvrière va au paradis" de Elio Petri palme d'or au festival de Cannes, "Le casse" de Henri Verneuil, "Queimada" de Gillo Pontecorvo avec Marlon Brando, "Il était une fois la révolution" de Sergio Leone et "Sacco e Vanzetti" de Giuliano Montaldo: Rien que ça! Elle est superbe!
   "Senza motivo aparente"   Ennio Morricone
On pourrait croire qu'à ce train-ci son inspiration pourrait se tarir. Bien au contraire elle s'autostimule et c'est avec une maestria sans commune mesure qu'il enchaîne les chefs d'oeuvre!

La scène d'anthologie: L'interrogatoire que subit Jocelyne quelques minutes avant son trépas donne à ce personnage une épaisseur psychologique des plus réussies.

NOTE: 15/20

L'anecdote:

Films de Philippe Labro déja commentés:

  • "L'alpagueur"
  • "La crime"

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