Blink your eyes
One for yes
Two for No
Un mouvement réticulaire est tout ce dont je suis capable ces derniers temps. Lassitude généralisée qui touche mes camarades fricfarceurs, une envie de prendre du recul. Pas que ça va trop vite et qu’on manque d’ambition. Je n’arrive plus à suivre, je suis impuissant face au flux toujours tendus de l’information. Quand l’écriture ne devient plus un réflexe il vaut mieux parfois se taire et laisser agir quelconque magie, ou à défaut, une bouteille de genépi. Le corps et l’esprit se délabrent faute d’une discipline assez rigoureuse, on a des idées, on pense un peu et puis le baobab qui me pousse dans la main m’empêche de saisir le clavier. Pourtant ce n’est pas ça qui manque et c’est là le problème. Tant de choses à faire que l’inaction est finalement le seul refuge pour ne pas avoir à choisir, à faire passer l’un devant l’autre. Alors on se vautre et on attend que ça passe. On se laisse aller à un amorphisme débilitant, cercle vicieux de la page blanche et de l’esprit vide.
Il se passe des choses trop importantes pour devoir laisser tomber. Un bon coup dans la gueule et puis on essaie de repartir. Il le faut.
Donc, reprenons les choses en main avant la sinistrose complète.
Balancer la sauce, et comme il faut.
En vrac, un début sur Nimier parce que je suis en plein dedans, et qu’il faut que j’avance, relire ce que j’ai déjà travaillé (en surface alors soyez indulgents) ne peut que me permettre d’avancer, un papier sur Ellroy, promis depuis longtemps, mais pas nécessairement ce que j’avais déjà annoncé ; peut être quelque chose sur le dernier Palahniuk, parce que j’aime bien tout simplement, je vais aussi me sortir les doigts du c** et dire tout le bien que je pense de Madman Bovary de Claro (ce sera peut être publié sur le FFC, try to follow), (et puis pour ici quelque chose sur BBB que je triture en ce moment) et un papier sur Tourmalinede Joanna Scott, paru en lot 49 dernièrement, ça pour le FFC aussi plus vraisemblablement.
Ne déflorons pas le reste (mais il n’y a peut être que le grand vide intersidéral dans cette déclaration d’intention, ce ne serait pas la première fois).
Comme souvent la musique aide à sortir du caniveau, alors pour le weekend, une petite sélection musicale.
Peace Out hombres…